La sympathique Google Car qui nous promet à tous une conduite autonome pourrait être en difficulté. C’est une note envoyée par des analystes à la banque d’investissement Evercore ISI qui le dit. Depuis un certain temps déjà, on sent que le bateau prend l’eau. Pour rappel : en août 2016, Chris Urmson, directeur du projet pendant 7 ans, a remis sa démission sans qu’on en sache davantage. Quoi qu’il en soit le rapport est explicite sur un point : le projet ne serait peut-être pas aussi avancé que prévu...
Arrivée incertaine
En début d’année, Chris Urmson avait d’ailleurs lui-même expliquée qu’il était difficile d’évaluer exactement quand la voiture autonome arriverait. « peut-être dans 3 ans ou peut-être dans 30 ans ? La vérité se situe sans doute à mi-chemin entre ces deux extrêmes » avait-il précisé.
Projet partagé
Le fait est que Google ne pourra visiblement pas continuer seul l’aventure. Pour cette raison, le géant du web s’est d’ailleurs déjà associé avec Fiat et Chrysler pour utiliser leurs modèles de voitures et y implanter la technologie autonome tandis que Google a aussi engagé récemment l’ex patron US de Hyundai, John Krafcik en tant que nouveau PDG du projet. Le fait est que les voitures de Google ont peu roulé globalement surtout si on compare à ce que Tesla avance comme heures de test pour son Autopilot – même s’il ne s’agit évidemment pas du même degré d’autonomie.
Des lois contraires
Autre point noir pour Google : la législation qui s’est durcie dans certains états. Comme en Californie qui interdit toujours en grande partie l’utilisation de la fonction autonome avec des gens à bord et obligera par ailleurs à passer un second permis spécial pour pouvoir utiliser une voiture autonome. Mais le nouveau boss du projet, John Krafcik, admet également que la construction même d’une voiture est un obstacle important : « Google a réalisé qu'il est vraiment difficile de construire une voiture » a-t-il avoué.
Google Maps suffit-il ?
Et visiblement, un autre souci pour la Google Car résiderait dans la cartographie, Google Maps, qui ne pourrait pas être utilisé pour la navigation car ses données seraient trop imprécises avec une marge d’erreur de 15 m, ce qui est beaucoup trop élevé. A l’inverse, la cartographie ICI rachetée par BMW et Daimler s’avère beaucoup plus précise, simplement parce qu’on a utilisé un lidar (radar laser) pour effectuer les relevés. Ce qui permet une précision à... 10 cm... Bref, la Google Car n’est pas encore là. Elle n’est pas morte non plus, mais...
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