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Décryptage / La baisse des ventes de Diesel arrange les raffineries

Rédigé par Olivier Duquesne le 28-08-2017

La fin de l’hégémonie du Diesel pour les voitures a un impact sur les activités de raffinage à Anvers. Moins de gazole à produire, signifie moins d’excédent d’essence à exporter. Du moins dans un 1er temps.

Pour produire du gazole nécessaire aux motorisations Diesel, il faut bien sûr raffiner du pétrole. Or, le raffinage produit à la fois du gazole, du fioul lourd et de l’essence. Or, lorsque le Diesel dominait largement le marché, les raffineries se retrouvaient avec du stock d’essence difficile à écouler sur le marché local. Il fallait alors l’exporter… Le marché le plus proche, friand d’essence avant 2017, était celui des Pays-Bas, le seul de nos voisins qui ne soit pas « addict » au Diesel. Il y a aussi la Suisse, les États-Unis et d’autres bien plus lointains. Autant dire que le rééquilibrage du marché constaté depuis quelques mois est bien accueilli par les raffineries de pétrole en Belgique. 

Chiffres de 2016

Pour comprendre la situation de 2016, quand le Diesel dominait encore le marché, la Fédération pétrolière belge indique que notre pays a produit 4,8 millions de tonnes d’essence pour une consommation nationale de 1,5 million « seulement ». Soit un excédent de 3,3 millions de tonnes. A contrario, la demande en gazole routier était de 7,1 millions de tonnes ! La production de fioul et gasoil atteignait 12,3 millions de tonnes pour une consommation totale de 10,1 millions de tonnes. Par ailleurs, notre pays a produit 33,6 millions de tonnes de produits pétroliers (carburants et dérivés). Toutefois, il faut ajouter 29,4 millions de tonnes importées. Si bien que notre pays a finalement pu exporter 35,4 millions de tonnes ! 

Transport maritime

Le regain d’intérêt pour l’essence permettra de vendre une plus grande part de la production belge sur le marché local. Et de réduire ainsi les excédents. Un revirement qui arrive à point nommé. Les raffineries européennes sont performantes mais ont de plus en plus de mal à écouler leur production d’essence vers les États-Unis. Outre-Atlantique, le raffinage a aussi crû et, de plus, les Américains consomment à veiller à leur consommation de pétrole. D’où une demande en importation qui s’affaiblit. Toutefois, l’éclaircie risque d’être de courte durée. Le transport maritime, jusqu’ici autorisé à utiliser du fioul lourd particulièrement polluant, devra passer au gazole en 2020… Une forte demande de production de « Diesel » qui va alors augmenter les stocks d’essence à écouler.

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