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Présentée au Japon en 2007, la GT-R a droit à son lot d’améliorations presque chaque année. Le dernier remodelage en date remonte à 2019, et a apporté de nouveaux turbos ainsi que des sorties d'échappement différentes en titane. La suspension a aussi été retravaillée, ce qui a rendu la voiture encore plus stable en virage. Ces évolutions viennent compléter la remise à niveau plus importante de 2017, qui avait offert à la GT-R différentes modifications de détail à la suspension, dont des amortisseurs Bilstein pilotés, un peu plus durs en mode Racing. Nissan a également adouci la pédale de freins: le confort y gagne ce que le feeling y perd; dommage! Reste que la GT-R demeure plus radicale qu'une BMW M4 ou une Jaguar F-Type SVR, par exemple.
Le V6, dont chaque banc de cylindres est suralimenté par son propre (petit) turbocompresseur, délivre 570 ch et 637 Nm entre 3.300 et 5.800 tr/min, grâce à une pression de turbo plus élevée et à un contrôle plus précis du moment d’allumage de chaque cylindre. La version Nismo, bien plus extrême (et deux fois plus chère…) flirte toujours avec les 600 ch. Quoi qu’il en soit, et quelle que soit la version retenue, cette GT-R à 4 roues motrices demeure un engin d’une efficacité confondante, y compris sur circuit. Dommage que Nissan interdise de déconnecter l'ESP… sous peine de perdre la garantie!
En attendant sa remplaçante, la GT-R reste une machine assez extraordinaire, très efficace, peut-être trop, au point qu’elle peut manquer de saveur. Le seul handicap de cette Nissan, pas chère eu égard à son potentiel, c’est son nom!