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Après 15 ans d’absence, l’appellation Ghibli a fait son grand retour en 2013. Pour le millésime 2018, elle a bénéficié d'un léger restylage. L'infodivertissement avait déjà été modernisé précédemment, tandis que de nouvelles aides à la conduite avaient fait leur apparition. La Ghibli se présente comme une Quattroporte raccourcie. Elle mesure du reste 29 cm de moins (dont 17 sur l’empattement) et est moins haute de 2 cm. L’habitabilité demeure toutefois satisfaisante à l’arrière. Le coffre de la Ghibli ne concède que 30 l à celui de sa grande sœur, mais l’angle d’ouverture trop bas ne facilite pas le chargement et le déchargement.
La Ghibli n'est plus proposée qu'avec des moteurs à essence, accouplés à une boîte automatique à 8 rapports. Le 3 litres V6 de 460 ch de la Modena à 4 roues motrices offre déjà des performances sérieuses (le V6 de base avec 350 ch n’est plus disponible), mais le V8 3.8 de 580 ch dans la Trofeo fait de la Ghibli une sorte de Ferrari à 4 portes. En bas de la gamme, si l'on ose cette expression, on trouve la GT, avec un 2 litres, assisté d'un petit moteur électrique 48 V, le tout produisant 330 ch. Une hybridation légère, donc, et avec des émissions WLTP de 186 g de CO2/km dans le meilleure des cas. Aucun miracle à attendre au plan fiscal, on l'aura compris…
La très jolie Ghibli joue résolument la carte du plaisir de conduire, même en version 2 litres. Petit constructeur, Maserati peine à contrer les références allemandes à de multiples niveaux. Autre handicap, les tarifs de cette Ghibli sont franchement élevés: le trident se paye cher!