Depuis des décennies, la sécurité constitue un argument de vente chez Volvo. Ce qu'on sait moins, c'est que la marque suédoise se préoccupe aussi depuis pas mal de temps de la problématique écologique. La plupart des modèles DRIVe actuels utilisent le 1,6 litre Diesel Ford-PSA, fort de 109 ch et 240 Nm. Seuls les XC60 et XC70 (auxquels leur vocation de sobriété interdit la transmission intégrale) persistent à ne jurer que par le 5 cylindres maison, dans sa configuration 2.4D de 175 ch et 420 Nm. Selon les modèles, diverses mesures ont été prises pour tasser la consommation.
C'est dans la région de Stockholm que nous avons pris en main successivement les XC70, V70 et S40. Avec les deux premiers, privés de stop&start (alors que le V70 possède exactement le même moteur que la S40), nous sommes parvenus sans grande peine à faire apparaître sur l'ordinateur de bord des chiffres de consommation relativement proches de la moyenne normalisée mixte, soit 6,1 l/100 km pour le XC70 et 5,5 pour le V70. Puisque c'est en ville que le stop&start démontre le mieux son utilité, c'est sur un trajet urbain que nous avons conduit la S40 DRIVe Start/Stop. Résultat: 5,7 l/100 km; bien sûr, c'est un peu éloigné de la moyenne mixte normalisée (3,9 l/100 km), mais cela reste très acceptable dans un tel contexte.
Après tant d'autres, Volvo se lance à son tour dans la lutte contre le CO2 via un programme spécifique. L'approche diffère selon les modèles, tout comme la mesure dans laquelle le conducteur doit adapter son style. Quoi qu'il en soit, la prime fédérale de 15% sur le prix d'achat dans le cas des C30, S40 et V50 DRIVe Start/Stop, tout simplement exceptionnelle dans ces segments, devrait éveiller l'intérêt de plus d'un acheteur potentiel.
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