Premier essai / Volkswagen Golf Cabriolet GTI

Jusqu'à présent c'était la 1.4 TSI 160 qui constituait la version la plus puissante de la Golf Cabriolet, apparue l'an dernier. Mais d'emblée, il était acquis que le 2.0 à essence allait faire son apparition. A l'origine, il était question d'une 2.0 TSI Cabriolet, sans plus. Mais l'enthousiasme suscité par un concept de Golf GTI Cabriolet lors du fameux événement tuning du Wörthersee, en Autriche, a décidé les responsables de la marque à utiliser les trois lettres légendaires, avec tous les attributs que cela suppose...

Force est de reconnaître que nous n'avons pas tardé à succomber au charme de cette GTI déshabillée : capote ouverte, on profite encore mieux des vocalises du 2.0 TSI, surtout lorsqu'il est associé à la DSG, qui ponctue les rétrogradages d'un petit coup de gaz intermédiaire tout ce qu'il y a de jouissif... Et ce qu'il y a de bien, c'est que, comme avec la Golf GTI fermée, ce plaisir ne se paie pas trop cher à la pompe : la consommation moyenne normalisée atteint 7,6 l/100 km avec la boîte manuelle, 7,7 avec la DSG. Terminons en signalant qu'il est parfaitement possible d'évoluer à haute vitesse sur l'Autobahn sans risquer de perdre la casquette dont on aura, dans la grande tradition cabrio, eu soin de se coiffer, mais à condition de ne pas avoir oublié l'indispensable coupe-vent.

Force est de reconnaître que le but est atteint : cette sportive associe le plaisir de conduire de la Golf GTI à celui de la conduite à ciel ouvert. Mais quelles sont ses rivales ? On peut citer la BMW Série 1 Cabrio, certes bien plus onéreuse, mais aussi, et surtout, l'Audi A3 Cabriolet, qui était déjà commercialisée avec le 2.0 TFSI, encore que dans une ancienne version de «seulement» 200 ch. Et l'Audi coûte par ailleurs quelque 4.000 € de plus que cette Golf GTI Cabriolet...

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1526 du 27 juin 2012.