Premier essai / Volkswagen Golf BlueMotion

Plus que la hausse de prix du carburant, c'est le régime de taxation sur la base des rejets de CO2 qui a incité les constructeurs à réduire l'impact environnemental des véhicules au gramme près. Précurseur en la matière, la Golf BlueMotion a su s'adapter en tirant le meilleur profit des incitants fiscaux mis en place pour renouveler le parc automobile avec des véhicules «propres». Elle revendique les plus faibles rejets de CO2 parmi les véhicules mus par un bloc thermique: 85 g/km, correspondant à 3,2 l/100 km. C'est 0,6 l et 14 g de moins que le meilleur résultat obtenu jusqu'ici avec les Golf VI et VII.

Le moteur Diesel à rampe commune cube toujours 1,6 litre, mais il est d'une nouvelle génération. Il délivre désormais 110 ch (contre 105 auparavant) et 250 Nm et a troqué sa vieille boîte 5 contre une 6-rapports. Cette dernière barbote dans une huile de plus faible viscosité pour réduire les frottements internes, mais surtout, son étagement semble mieux convenir au TDI. Plus légère d'un quintal que sa devancière (1.265 kg contre 1.314), la Golf VII BlueMotion est aussi mieux profilée, avec un Cx inférieur de 3 points (0,27 contre 0,30). Du coup, elle franchit les 100 km/h en 10,5 s et pointe à la vitesse maximale de 200 km/h.

Plus légère, mieux profilée et dotée d'une mécanique perfectionnée, la Golf VII BlueMotion s'enrichit d'équipements dont elle devait auparavant se passer pour réduire sa consommation. Reste que le crochet de remorquage ne figure toujours pas sur la liste de ses équipements...

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1555 du 7 août 2013.