Premier essai / Volkswagen Beetle Cabrio

Sud de la Californie, en marge du salon de Los Angeles. Volkswagen nous confie le volant de la variante cabrio de la Beetle. À l'instar de la seconde génération, la nouvelle ne se prétend aucunement être une copie conforme de l'illustre inspiratrice, mais bien sa réinterprétation moderne. Pour cette première prise en main, nous sommes partis de Downtown Los Angeles en direction de Santa Monica dans une circulation dense alternant environnement urbain, autoroute et grande route côtière.

Premier constat: la structure montre plus de rigueur que celle de la devancière, ce qui résulte en un confort, un comportement et un niveau sonore de l'habitacle très proches de ceux de la berline. Le tableau de bord est identique, mêmes commandes aux mêmes endroits, à la différence de la commande d'ouverture de toit, implantée à hauteur du rétroviseur central. La capote fonctionne avec célérité, ce qui incite à lancer la manoeuvre en roulant, sans appréhension. Les places arrière se révèlent assez confortables, mais, capote en place, la claustrophobie prédomine.

Comme la version coupé, la nouvelle Beetle Cabrio gagne en style et sur la route, le dynamisme effectue un joli progrès. Sous le capot, l'offre s'avère très complète, permettant à chacun de trouver «moteur à son pied». L'habitacle plus spacieux se dote également des sièges avant plus accueillants, tout en réservant la possibilité de s'offrir, en option, de vrais sièges sport. La cinématique accélérée de la capote invite à profiter du ciel à la moindre occasion, et c'est bien là tout l'intérêt de la voiture. Pour le reste, la Beetle Cabrio reproduit toutes les caractéristiques propres à la berline.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1539 du 27 décembre 2012.