Extérieurement, c'est surtout la proue qui a changé. Sous le capot, les évolutions sont plus importantes. Le 2.0 D-4D de 126 ch, qui équipe aujourd'hui près de la moitié des Verso vendues, a été remanié. Toujours associé à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports (inchangée...), ce turbo Diesel est désormais pourvu d'origine d'un filtre à particules. Bonne nouvelle : le couple maxi de 310 Nm est disponible à partir de 1600 tr/min (1800 précédemment). Au volant, cela se sent : on est moins souvent obligé de rétrograder que par le passé.
Le châssis a lui aussi évolué, vers plus de confort et de dynamisme. Résultat: le comportement est devenu étonnamment précis et la tendance au roulis s'est (encore) amenuisée. Mais peut-être le confort est-il devenu un chouia trop ferme pour une partie du public auquel le véhicule s'adresse. Autre bonne nouvelle : les claquements gênants audibles sur les petites inégalités ont quasiment disparu. Les réglages plus dynamiques du châssis mettent par ailleurs en exergue les qualités des nouveaux sièges, qui procurent davantage de soutien aux cuisses et au bas du dos. Bien que la structure proprement dite des sièges n'ait pas changé, la position de conduite s'en trouve améliorée.
Naguère encore, qui disait restylage disait surtout modifications d'ordre cosmétique. Le terme est aujourd'hui devenu synonyme de remise à niveau générale, cette nouvelle Toyota Verso en constituant la parfaite illustration. Son châssis ainsi que son moteur 2.0 D-4D ont été revus pour plus de confort et de dynamisme, alors qu'au chapitre du multimédia, cette nouvelle Verso dispose à présent d'un équipement beaucoup plus sophistiqué.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1542 du 6 février 2013.
Dans cet article : Toyota, Toyota Verso