Premier essai / Toyota Aygo
Sans rien lâcher de sa fonctionnalité, la nouvelle Toyota Aygo entend profiter de son look branché et personnalisable pour se différencier. Première prise de contact.
Le nez de la voiture orné d'une calandre en forme de X lui donne une réelle identité, tandis que le mélange des couleurs apporte ce petit côté «fun» qui semble tant faire recette aujourd'hui dans le secteur. Innovant, surtout venant d'un constructeur que l'on aurait plutôt eu tendance à qualifier de consensuel ces dernières années, cet élément central qui fuit des extrémités basses du bouclier jusqu'aux pieds des montants de pare-brise en s'appuyant sur le haut des ailes avant est l'élément parfait pour laisser à chacun la possibilité de jouer avec les couleur et se façonner une Aygo comme il l'entend. À bord de l'Aygo, les stylistes ont appliqué la même stratégie avec des incrustations de plastique (autour du combiné d'instruments, de la console centrale, des bouches d'aération et à la base du levier de boîte) colorés interchangeables.
Fini le châssis d'antan qui percutait rapidement sur les mauvais revêtements, on sent ici que la suspension travaille rigoureusement et que le châssis ne se débine pas au gré des aspérités. Avec un volant sensiblement mieux réglé autour du point milieu et une assistance idéalement dosée pour faciliter les manoeuvres sans pour autant gommer les sensations, on se sent aussi très rapidement en confiance à bord de l'Aygo, même à vitesse élevée. Un petit tour - peu représentatif, certes, pour une citadine, mais néanmoins très exigeant - à vitesse soutenue sur l'ovale de vitesse, nous a d'ailleurs confirmé la stabilité exemplaire du modèle et, plus essentiel, sa belle insonorisation aux bruits mécaniques et de roulement. Avec un 3-cylindres sous le capot, l'affaire n'était pourtant pas gagnée d'avance.
Toujours disponible en 3 ou 5 portes, la Toyota Aygo a progressé dans tous les domaines. Rigoureuse et globalement agréable à conduire, elle revendique en outre un bilan de consommation particulièrement favorable. Ajoutons encore un programme de personnalisation étendu, inspiré de ceux des Mini, Citroën DS3 ou autres Fiat Cinquecento, assaisonné au manga qui fait que la petite Toyota a désormais toutes les cartes en mains.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1572 du 2 avril 2014.
Dans cet article : Toyota, Toyota Aygo
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