Pour cette Outback, Subaru a conçu une nouvelle transmission CVT, baptisée Lineartronic. En cas de forte accélération, elle passe du mode CVT automatique à un mode proposant 7 rapports virtuels, procurant des impressions de conduite plus naturelles. L'insonorisation a été considérablement améliorée, notamment grâce à un pare-brise équipé d'un film acoustique et à des matériaux insonorisants supplémentaires sous le capot et dans le tableau de bord. Extérieurement, les changements se limitent quasiment à une face avant retravaillée, aux antibrouillards agrandis. Last but not least, on signalera encore, dans l'habitacle, un écran couleur LCD plus lisible, monté au milieu du tableau de bord.
Dès les premiers kilomètres, le comportement routier de l'Outback s'est révélé beaucoup moins «cotonneux» que par le passé : la tendance au roulis typiquement SUV qui caractérisait l'ancien modèle a quasiment disparu et le nez de la voiture apparaît moins pesant, ce qui fait que le sous-virage se manifeste beaucoup plus tardivement. Bien que les Yokohama Geolandar se signalent par leurs couinements plaintifs à la moindre velléité de conduite dynamique, l'adhérence et la motricité de la voiture s'avèrent irréprochables. Quant à la transmission Lineartronic de 2e génération, elle convient à merveille au boxer Diesel.
Extérieurement, le restylage dont bénéficie l'Outback n'est perceptible qu'à de petits détails. Mais le véhicule a beaucoup plus évolué qu'il n'y paraît. Suspension et insonorisation ont progressé dans une mesure importante, tandis que le moteur Diesel peut désormais être associé à une nouvelle transmission automatique à variation continue, au fonctionnement particulièrement agréable. On saluera aussi l'arrivée du nouveau boxer à essence 2.5. Dommage que ce dernier doive toujours se contenter de l'ancienne boîte automatique CVT...
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1548 du 30 avril 2013.
Dans cet article : Subaru, Subaru Outback