À Trolhättan, berceau industriel de Saab, l'activité ralentit. Forte de son héritage aéronautique, de sa conscience environnementaliste et du savoir-faire de ses 1.300 ingénieurs (en équipements sécuritaires, en matière de suralimentation des moteurs à essence, dans la technique flexfuel de conversion au bioéthanol E85), Saab veut rester une activité scandinave. Le spectre de la délocalisation n'est même pas évoqué. Aussi cette période de reconstruction doit être mise à profit pour rasséréner les forces vives autour des 4 nouveaux modèles à sortir coûte que coûte du pipe-line.
Le premier d'entre eux, commercialisé en septembre, n'a pas représenté un gros investissement. Mais il vise un créneau porteur, celui du break tout chemin léger (crossover). La 9-3X est une 9-3 Sport Hatch au châssis surélevé de 35 mm, montée sur des roues de 17" au dessin spécifique. Les versions 2.0T (turbo) 210 ch à essence ou, comme l'était la présérie que nous avons conduite à Göteborg, Biopower (flexfuel essence-bioéthanol E85), profitent de l'infaillible transmission intégrale XWD (Cross Wheel Drive) à double répartition du couple entre essieux (dispositif TTD) et entre les roues arrière (différentiel eLSD). La Diesel 1.9 TTiD qui nous intéresse le plus ne sera, hélas, disponible qu'avec 2 roues motrices.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1445 du 13 mai 2009.
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