Durant la présentation de la Twingo II «phase 2», nous l'avons mise côte à côte avec la «phase 1» et, sauf erreur de notre part, seuls les phares (avec de grands antibrouillards ronds), la calandre, les boucliers et le hayon (aux blocs optiques partiellement intégrés) sont nouveaux. Pour le reste, la carrosserie semble absolument identique. Quelle métamorphose : la brave petite citadine se mue en une voiture espiègle au tempérament bien affirmé. Dans l'habitacle actualisé de la Twingo II, la métamorphose est nettement moins spectaculaire.
Une brève prise en main des dCi 85 (dans la nouvelle livrée Fuchsia) et TCe 100 (en bleu Gordini) nous a confortés dans notre impression que peu de choses avaient changé à part le look et la consommation. La position de conduite reste un peu trop haute et les sièges offrent toujours un soutien insuffisant. Particulièrement souple, le moteur Diesel convient parfaitement à cette petite compacte; celui à essence suralimenté incite même à la conduite sportive avec son sifflement caractéristique. La Twingo possède une direction assez précise (mais peut-être un peu trop légère) et son comportement demeure toujours aussi irréprochable, mais, quand les choses se corsent un peu, la commande de la boîte manuelle à 5 rapports s'avère parfois récalcitrante.
Dans sa deuxième génération, la Twingo avait perdu beaucoup de «twist», de «swing» et de «tango», surtout visuellement. Mais grâce à un restylage particulièrement réussi, elle est à nouveau prête à en découdre avec les nouvelles venues que sont la Volkswagen Up et ses clones. Sur son châssis de Clio raccourci, elle a toujours aussi fière allure et ses moteurs gagnent encore en sobriété. Seul bémol : la position de conduite, toujours inconfortable. La Twingo II «phase 2» coûte quelque 200 euros de plus que sa devancière, mais offre un équipement de série plus complet.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1514 du 7 janvier 2012.
Dans cet article : Renault, Renault Twingo