Premier essai / Renault Mégane Coupé-Cabriolet
Pour cette deuxième génération de Mégane Coupé-Cabriolet, Renault s'est appliqué à soigner la configuration découverte du modèle. Sans pour autant négliger sa polyvalence, loin de là.
Techniquement, le coupé-cabriolet est bâti sur la même plate-forme que les autres Mégane (Scénic compris). Le remplacement du toit fixe par un élément escamotable a néanmoins nécessité quelques aménagements pour garantir une bonne rigidité de caisse. Bien conscients des lacunes de leur premier modèle, les ingénieurs chargés du développement de la nouvelle Mégane Coupé- Cabriolet se sont montrés particulièrement attentifs au positionnement du pare-brise, afin d'éviter l'effet «casquette». Autre point d'amélioration, la maîtrise des remous d'air à découvert est désormais assurée pour tous les occupants jusqu'à 90 km/h, grâce à l'implantation d'une petite vitre fixe entre les deux appuie-tête arrière.
Confortablement installés au volant d'une version 2.0 dCi, nous nous sommes d'abord laissé surprendre par la qualité de la suspension. Le contact avec la route est toujours soyeux et les irrégularités du bitume plutôt bien filtrées. Accusant 1.700 kg à vide sur la balance, notre Mégane «CC» dCi 160 nous a semblé relativement à l'aise sur la route, se laissant juste aller à quelques attitudes pataudes dans les changements d'appui brusques. Nous avons également apprécié la nouvelle direction assistée électrique.
Toit ouvert, toutes vitres relevées et en ayant pris soin d'installer le pare-vent au-dessus des places arrière, l'habitacle est particulièrement bien protégé du vent et des remous et les passagers peuvent profiter pleinement du soleil grâce, on l'a dit, au pare- brise avancé. Malgré les 25°C ambiants, nous nous sommes même astreints à rouler toit fermé (un essayeur du Moniteur Automobile ne recule décidément devant aucun sacrifice pour informer ses lecteurs...), ce qui nous a permis d'apprécier le bon confort acoustique dans cette configuration ainsi que la belle convivialité procurée par le toit panoramique.
Pour sa deuxième génération de Mégane Coupé-Cabriolet, Renault a plutôt bien fait les choses. La nouvelle venue semble en effet plus confortable au quotidien, plus sympa à conduire sous le soleil et plus rigoureuse sur la route. Reste à voir si la belle au losange sera toujours aussi convaincante sous nos latitudes, moins propice au farniente.
Dans cet article : Renault, Renault Mégane
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