La nouvelle Clio vient d’arriver dans les concessions. Certes, ça ne se voit pas, car le style de ce nouveau modèle reste très fidèle à celui du modèle qui l’a précédé. C’était une volonté de Renault, les enquêtes clients ayant montré que la style constituait justement un point fort. Techniquement par contre, c’est la révolution avec la toute nouvelle plate-forme modulaire CMF-B qui offre de nouvelles possibilités. Elle est évidemment plus rigide et légère que précédemment, ce qui est un avantage pour la sécurité ou le comportement. Mais elle permet aussi l’installation d’un nouveau réseau électrique qui garantit le montage d’équipements à la pointe tant pour la sécurité que pour la connectivité.
Mieux construite
Autre avancée de taille : la qualité. À l’extérieur comme à l’intérieur, tout est plus soigné, mieux assemblé et plus robuste ce qui confère un statut presque haut de gamme à cette compacte. La planche de bord en particulier est très réussie, surtout lorsqu’on dispose de la nouvelle tablette tactile Easy Link qui se montre nettement plus efficace, rapide et mieux présentée que l’ancien R-Link 2. C’est bien simple : rien n’y manque, pas même les connexions Apple Car Play ou Android Auto aujourd’hui largement plébiscitées par les utilisateurs. L’espace à bord ne progresse en revanche pas autant qu’attendu. L’espace convient donc pour deux personnes à l’arrière tandis que le coffre, bien qu’en croissance pour le volume (391 l au lieu de 300 l, mais plus que 318 l avec le kit de réparation) ne s’avère pas très pratique du fait d’un seuil (très) haut perché.
Vaillant
Sous le capot, plusieurs moteurs sont évidemment proposés, dont le 1 litre 3 cylindres turbo TCe qui offre 100 ch et 160 Nm. De quoi assurer des trajets urbains et périurbains en toute sérénité. La souplesse du moteur est bien réelle, mais le 3 cylindres reste assez creux sous les 2000 tr/min tandis qu’il présente aussi une propension à « ratatouiller » à bas régime lorsqu’on n’appuie pas assez sur la pédale des gaz. La boîte est bien étagée, mais elle ne compte que 5 rapports et sa commande aurait pu être plus précise. Cela dit, la vraie qualité de cette mécanique est ailleurs : dans son économie d’utilisation, malgré la présence du turbocompresseur. Notre essai s’est en effet soldé par une moyenne de 6 l/100 km, ce qui s’avère tout à fait intéressant compte tenu de notre large utilisation du véhicule en milieu urbain, forcément plus énergivore. Côté roulage, on est séduit par le confort de suspension autant que par l’insonorisation, mieux soignés qu’à bord de bien des véhicules de catégorie supérieure. L’efficacité routière progresse aussi, surtout pour le train avant au potentiel accru.
Budget
La Clio TCe 100 démarre à 17.500 €. Un prix qui se situe dans la moyenne de la catégorie. L’équipement de série est correct, mais mieux vaut sans doute retenir la finition Intens (19.000 €) qui regroupe des équipements que l’on cherchera clairement à intégrer via la liste des options (navigation, etc.)
Notre verdict
La Clio TCe 100 apparaît clairement le modèle le plus homogène de la gamme, même face au TCe 130, sensiblement plus cher. Vive en milieu urbain et dans sa périphérie, elle est aussi tout à fait capable sur l’autoroute où elle fait valoir un bon confort général. Correctement tarifée, cette version présente aussi un excellent bilan à la pompe ce qui, aujourd’hui, ne laissera personne de marbre.
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