Premier essai / Renault Clio Grandtour
Renault place méthodiquement sa Clio dans tous les coins du segment B. En même temps que la RS, c'est le break Grandtour qui débarque dans les concessions.
En attendant la vague des petits SUV à venir (Renault Captur, Peugeot 2008, Ford Ecoboost, etc.), les breaks de petite taille ont toujours la cote en Europe. Acteur majeur de la catégorie, Renault ne pouvait évidemment pas laisser la place vide très longtemps. Comme pour la berline, c'est Laurens Van den Acker qui signe le dessin de cette nouvelle Grandtour d'un crayon très affirmé. Des 300 l de la berline, on passe ici à 358 l sous le cache-bagages à enrouleur. Moyennant le retrait du plancher affleurant au seuil d'accès et aux dossiers de sièges lorsqu'ils sont rabattus, on peut encore gagner 85 l en profondeur, ou profiter de cet espace pour dissimuler l'un ou l'autre objet peu encombrant.
Au volant de notre Clio Grandtour 1.5 dCi 90 d'essai, on sent bien les 50 kg d'embonpoint supplémentaires par rapport à la berline. Les reprises sont moins vives, tandis que le moteur, toujours peu aidé par la boîte manuelle à seulement 5 rapports, fait ce qu'il peut. En côte, chargé de bagages et de passagers, mieux vaudra prendre son mal en patience et traiter la Grandtour avec respect, au moins pour soigner le budget de carburant. Quant au châssis, le break légèrement plus raide en ressorts à l'arrière (+10%) pour tolérer le chargement se comporte, à peu de chose près, comme la berline: avec rigueur et dans un bon confort.
Un peu plus de coffre et de fonctionnalité dans un style qui reste très avenant, c'est ce que propose Renault dans le segment B avec sa Clio Grandtour. Le tout pour un supplément relativement mesuré par rapport à la berline (750 euros).
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1546 du 3 avril 2013.
Dans cet article : Renault, Renault Clio
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