Le concept
Occupant le marché depuis 2012, déjà, la Clio IV fut la première Renault de l’ère Laurens van Den Acker, le chef designer de la maison. Depuis, selon les officiels de la marque, ce n’est «que du bonheur» avec des ventes en progression constante et un statut de seconde voiture la mieux vendue en Europe l’an dernier, juste derrière la Golf et première du segment B. C’est cette demande soutenue qui contraindrait Renault à dédier à la Clio un troisième site de production, Novo Mesto (Slovénie), en renfort des sites de Flins (France) et Bursa (Turquie).
- Esthétique améliorée
- dCi 110 et TCe 120 agréables
- Rapport confort/dynamisme
- Equipement sécuritaire inchangé
- Prix élevé en dCi 110
- Fiscalité BXL-WAL de la R.S. Trophy (220 ch)
Ce qui change
Toutes les Clio sont concernées : berline, Grandtour et R.S. Le changement le plus évident concerne l’adoption de feux avant full LED, intégrant les feux diurnes en forme de C, comme sur les Mégane et Talisman. Fini donc, les deux traits de diodes fichus sur les flancs du logo de la version précédente et qui faisaient très after market. Détail chic : la R.S. a droit à des feux avant inférieurs en forme de… drapeau à damier! Le reste est plus subtil : forme de la grille de calandre, dessin des bas de bouclier et nuancier enrichi.
A l’intérieur, si l’on constate un indéniable mieux à l’œil, le toucher de certaines parties de l’habitacle (portes, tableau de bord) reste encore un peu décevant. Pour le reste, l’équipement s’enrichit de nouvelles possibilités, comme un assistant de parking (manœuvres automatisées), une hi-fi Bose (une première dans le segment) et des solutions de connectivité plus étendue. Par contre, rien à signaler en matière de nouvelles technologies de sécurité. Enfin, la palette des moteurs profite de choix intéressants : tout d’abord la Clio a droit au 1.5 dCi 110 ch (en boîte manuelle), le 1.2 TCe 120 se rend désormais plus accessible financièrement puisque décliné en version boîte manuelle à 6 rapports (jusqu’ici, seule l’EDC lui était réservée), mais uniquement en finition haut de gamme Intens (pour la Belgique), et enfin la Clio R.S. aiguise sa sportivité au travers d’une version Trophy 220 ch au châssis très affûté et à l’échappement Akrapovic (option).
Comment ça roule ?
Le TCe 120 et le dCi 110 font de la Clio une petite berline délicieusement dynamique, toujours prête à bondir. Par rapport au dCi 90 ch, le «110» ne s’avère pas nettement plus véloce au démarrage 0 à 100 km/h en 11,2 s, soit 0,8 de mieux) mais témoigne d’une allonge supérieur, avec 194 km/h en pointe contre 180 pour la dCi 90. Mais notre préférence va au TCe 120 à boîte manuelle, car encore plus réactif et performants : 199 en pointe, 9,0 s du 0 à 100 km/h et 16,2 s au 400 mètres départ-arrêté. Pour plus puissant, il faut passer à la RS ou RS Trophy, dont le 1.6 Turbo passe à 220 ch (Trophy). Là, on passe évidemment aux vraies sensations.
Budget-équipement
Renault Belgique annonce une augmentation de prix de, grosso modo, 1%. L’offre démarre à 13.700€ en 1.2 16v 75 ch. L’agréable dCi 110 ne se rend disponible qu’en finition Intens à 21.150€. Si cela commence à faire cher, cette Clio jouit d’une dotation que l’on peut qualifier de complète. Même niveau de finition (Intens) pour le nouveau TCe 120 à boîte manuelle, mais dans son cas la note baisse à 19.000€. Le pack GT-Line vaut 750€ (sur Intens seulement) et le Easy Parking coûte 600 €. Comptez 500 € pour une sonorisation Bose. Le haut de gamme sportif R.S. 220 Trophy EDC vaut 27.050 €.
La concurrence
La liste est longue dans le bouillonnant segment B. La compatriote Peugeot 208 restylée et la menaçante Ford Fiesta ne sont que deux de ses plus tenaces opposantes, mais bientôt la nouvelle Citroën C3 viendra se mêler au jeu. Pour lutter, la Clio occupe au mieux le terrain: 5 degrés de finition du bas de gamme Life à la très bourgeoise Initiale Paris, six moteurs grands publics, trois boîtes de vitesses, sans oublier l’opulente R.S. elle-même déclinée en deux moteurs et trois châssis. Bref, le client à l’embarras du choix.
Notre verdict
La Renault Clio ne surprend plus et fait face à une concurrence toujours plus ambitieuse, mais nous avons retrouvé avec plaisir le très juste rapport confort/dynamisme/style qui légitime sont statut de star des statistiques d’immatriculations et de berline compacte très agréable à rouler. Et l’intérieur fait moins plastoc…
Dans cet article : Renault, Renault Clio
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