Premier essai / Peugeot 4008
Devant le succès (imprévu pour lui !) du marché des SUV compacts, PSA a été contraint de faire appel au savoir-faire de Mitsubishi. Après la 4007, la 4008 est une française aux yeux bridés.
Toute ressemblance avec une voiture existante ne serait pas fortuite. C'est d'autant plus vrai pour la Peugeot 4008 qu'elle possède deux soeurs presque identiques : comme la Citroën C4 Aircross, cette lionne puise ses racines dans la Mitsubishi ASX. C'est dire si les designers ont dû être créatifs pour se démarquer. Chez Peugeot, on a fait appel aux codes stylistiques des 508 et 208. À l'intérieur, à l'exception du volant qui revendique ses origines et du revêtement sur le tableau de bord et la console centrale, rien ne différencie la française de la nipponne.
Pour ne pas rouler tout à fait sur les plates-bandes de Citroën, Peugeot a donc décidé de positionner la 4008 en haut de la gamme et avec la seule transmission 4x4. Ce qui laisse entrevoir des perspectives de volumes relativement modestes : la filiale espère en vendre 600 cette année et 750 l'an prochain. Richement dotée de série, la 4008 ne propose que 4 options : la peinture métallisée, le toit panoramique, la navigation et les sièges en cuir. La 1.6 HDi FAP coûte 30.580 euros et la 1.8 HDi FAP 32.580 euros.
Dans cet article : Peugeot, Peugeot 4008
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