L'Opel Antara a aujourd'hui droit à une remise à niveau. Si l'on reste à la surface des choses, on se dit que ce restylage apparaît bien timide. Les principaux changements apportés par ce restylage sont en fait ceux qui ne se voient pas. Ainsi, toute la palette des moteurs a été renouvelée. Tous les moteurs sont associés à de nouvelles boîtes de vitesses. Qu'il s'agisse de la transmission manuelle ou de son homologue automatique, toutes comptent 6 vitesses, avec une 6e longue de manière à favoriser la sobriété. Avec tous ces changements mécaniques, les consommations de carburant et les rejets de CO2 sont en baisse sensible.
L'ancien Antara était critiqué pour son intérieur assez peu silencieux. Les nouveaux moteurs sont beaucoup moins bruyants, surtout les Diesel, et le filtrage des vibrations de la carrosserie a été amélioré. Le comportement routier a lui aussi évolué. Certes, la plate-forme fait toujours appel aux mêmes techniques (McPherson à l'avant et multibras à l'arrière), mais les ingénieurs ont recalibré les éléments élastocinétiques (ressorts, amortisseurs, barres stabilisatrices, roulements...), tandis que les bras longitudinaux de l'essieu arrière bénéficient désormais d'un amortissement hydraulique. La voiture est toujours affligée d'une tendance au roulis assez importante et fait preuve d'une certaine mollesse, même si les mouvements de caisse verticaux sont mieux endigués que naguère.
Il est regrettable que l'Opel Antara ait si peu évolué extérieurement. Le travail effectué par les ingénieurs de la marque aurait mérité un écrin à la hauteur des importantes évolutions internes dont profite ce modèle. Les nouveaux moteurs, à la fois beaucoup plus puissants et nettement plus sobres, valent le détour. Mais ce qui retient le plus l'attention, ce sont les incontestables progrès réalisés en matière d'insonorisation qui procurent au SUV de Rüsselsheim de meilleures armes pour faire face aux assauts d'une concurrence aux dents longues.
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