Premier essai / Mini Roadster

Comme le Coupé, le Roadster entend surtout séduire les plus sportifs. C'est pourquoi il propose trois moteurs à essence (Cooper, Cooper S et John Cooper Works) et un seul Diesel, le plus puissant de la gamme (version Cooper SD de 143 ch). Le Roadster fait appel à la même structure renforcée que le Coupé (les deux voitures sont techniquement quasi identiques), mais possède une capote textile qui se manipule d'une seule main. Une capote semi-automatique fait partie des options.

C'est au volant d'une Cooper S turbo à essence de 184 ch que nous avons découvert ce Roadster. Les premiers kilomètres de l'itinéraire empruntaient des voies rapides. Là, les choses se passent plutôt bien, sans trop de turbulences. Rapidement, nous quittons l'autoroute pour aller musarder sur les routes secondaires et profiter de la maniabilité de l'engin, typique de toutes les Mini avec cet empattement. Un régal ! Les inégalités du revêtement, assez dégradé sur certains tronçons, sont assez bien digérées. En soirée, nous avons repris la route, capote fermée. Notre voiture d'essai était quasiment exempte de bruits aérodynamiques, même sur l'autoroute.

La Mini Roadster coûte 1.650 euros de plus que le Coupé équivalent, mais s'affiche 1.000 euros moins cher que la Cabrio 4 places. Lors de cette prise de contact, ce Roadster nous a charmés par son style, son moteur vivant et son comportement routier ludique. Il nous a également semblé mieux s'accommoder des mauvaises routes que le Coupé, même si les revêtements vraiment dégradés ne sont pas sa tasse de thé. On regrettera toutefois que les opérations de (dé)capotage nécessitent plus de force que chez certaines concurrentes. Cela dit, par rapport aux autres Mini, ce Roadster nous semble proposer plus de valeur ajoutée que le Coupé. À confirmer.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1517 du 22 février 2012.