Premier essai / Mini Countryman et Paceman

Première Mini 4 portes à son lancement en 2010, la Countryman était aussi la première incursion de la marque dans le monde du mini-SUV. La Paceman 2 portes à pavillon tombant suivait, 2 ans après, en singeant la première déclinaison du BMW X5 en BMW X6. Inspiration légitime, puisque la marque anglaise appartient à BMW. L'évolution de ces deux variantes de carrosserie tirées d'un même modèle est minime! Évidemment, dans la foulée de la sortie de la Mini berline de 3e génération, on pouvait au moins s'attendre à ce que le reste de la gamme profite de la nouvelle famille des moteurs modulaires BMW à 3 et 4 cylindres turbo à injection directe (1.2, 1.5 et 2.0). Il n'en est rien.

Nous avons retrouvé le plaisir des commandes particulier à toutes les Mini et cette fermeté de suspension qui participe à la joie puérile de les conduire. Le confort acoustique a progressé, même si ces petits SUV à grandes roues pâtissent un peu plus des bruits aérodynamiques (autour des rétros) et de roulement que la moyenne du genre. Le moteur JCW rempile sur des caractéristiques qu'on lui connaissait (218 ch, 280 Nm) et le Cooper S gagne 6 ch (190 ch, 240 Nm). Ces moteurs plaisir s'expriment toujours rondement et en musique, suggérant une conduite enjouée assortie - grâce à des mesures multiples (pneus à faible résistance au roulement, réduction des frictions mécaniques) - de consommations en très légère baisse et de performances en très légère hausse. C'est bien le minimum qu'on est en droit d'attendre d'une marque qui en fait un max question marketing!

Cela dit, Mini, c'est du cosmétique à haute valeur ajoutée. Quoi de plus normal que, 4 ans à peine après le lancement du Countryman, on laisse la forme intacte pour oser un autre fond... de teint !

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1580 du 23 juillet 2014.