Premier essai / Mini Cooper SD

La Mini Cooper SD existe en 4 carrosseries différentes : 3 portes, Cabrio, Clubman (break) et Countryman (5 portes). C'est sur près de 400 km de petites routes wallonnes que nous avons pu faire connaissance avec un certain nombre de ces Mini Diesel, en ce compris une nouvelle variante de la Clubman baptisée Hampton et qui se distingue par des détails d'équipement. Il s'agissait là de notre première voiture d'essai, en version Cooper D à boîte automatique. BMW revendique, pour cette nouvelle transmission, une rapidité de réactions supérieure à la moyenne. Il en va bien ainsi, mais force est de reconnaître que cette boîte affadit quelque peu le comportement vivant de la Mini.

Nous avons ensuite pris le volant d'une Countryman Cooper D à 2 roues motrices, elle aussi à boîte automatique. Vu le poids plus élevé de la voiture, ses réactions perdent en vivacité, mais douceur et dynamisme demeurent toutefois au rendez-vous. Le lendemain, nous avons conduit une Countryman SD à 4 roues motrices (All4) et boîte 6 manuelle. Un monde de différence avec les Mini 1.6, que ce soit en puissance ou en couple. Pour finir, nous avons pris les commandes d'une Mini 3 portes 1.6 turbo Diesel à boîte manuelle, qui s'est montrée aussi vivante et incisive qu'on peut l'attendre d'une Mini.

Le nouveau 2 litres Diesel complète de façon intéressante la gamme Mini. Le surcroît de puissance et de couple qu'il apporte confère aux versions qui en sont équipées la vivacité que l'on est en droit d'attendre d'une Mini. Mais comme ce moteur n'est proposé qu'avec l'exécution Cooper S, l'effort financier supplémentaire est important : 4.800 euros pour une Countryman et 4.550 euros pour les autres. Il faut savoir que 80% des Mini vendues chez nous aujourd'hui sont des Diesel. Est-il donc besoin de préciser que ces moteurs Diesel sont d'une importance primordiale pour la suite de la carrière commerciale des Mini ? Dans ce contexte, plus de puissance et de couple ne pouvaient être que bienvenus.