Essais courts / Mercedes EQB : Plus on est de fous, plus on rit

L’arrivée de l’EQB porte déjà à quatre le nombre de nouveaux VE lancés cette année par Mercedes. L’EQE a fait son entrée en septembre à l’occasion de l’IAA, l’EQS a débarqué en milieu d’année et l’EQA l’avait précédée dès janvier. Ajoutez cela aux EQC et EQV, et le nombre de VE proposés par Stuttgart s’élève même à six. C’est bien plus que les quatre modèles i actuellement commercialisés par BMW et les trois e-tron d’Audi. La marque à l’étoile espère ainsi se ménager une avance encore plus confortable en étant le premier à proposer un modèle sept places compact carburant aux ions, même s’il s’agit davantage d’un 5+2 avec ses deux sièges d’appoint dans le coffre.

À l’instar du GLB sur lequel il est basé, cet EQB repose sur la plateforme allongée de la Classe A, qui a été adaptée pour l’occasion afin d’accueillir dans son plancher la dalle de la batterie lithium-ion de 66,5 kWh. Si ce chiffre vous est connu, c’est logique: l’EQA dispose exactement de la même batterie. Et par extension, les groupes propulseurs sont également identiques, les 300 et 350 étant aussi disponibles sur la GLA électrique depuis sa mise à jour en mai dernier. Ces deux variantes combinent un moteur électrique asynchrone logé sur l’essieu avant avec un exemplaire synchrone au niveau de l’essieu arrière, ce qui leur permet d’arborer le monogramme 4Matic. À terme, Mercedes proposera aussi une version économique qui portera l’autonomie de 419 km (pour les deux versions) à plus de 500 km, mais aussi une variante 250 disposant d’une transmission aux seules roues avant.