Shooting brake ou shooting break renvoie aux parties de chasse organisées à bord de voitures à cheval. Du véhicule de chasse et de dressage, le mot est passé dans l'automobile pour désigner un coupé à 2 portes pourvu d'un compartiment de charge vitré particulièrement soigné du point de vue esthétique. Les choses se compliquent maintenant que le concept est usurpé par les 5 portes qui ne veulent plus passer pour des berlines ni être perçues comme des breaks. Notre CLS Shooting Brake, qui n'arbore même pas de badge identitaire, revendique 590/1.550 l. Pas mal pour cette championne des pseudo-breaks qui, du coup, devient le plus break de tous!
À versions équivalentes à la CLS, comportement, performances et agrément de conduite sont très proches. Le confort aussi, sauf que, à l'égal de la CLS, la CLS Shooting Brake dispose de 4 places et non de 5 comme les E break et berline. La cherté de l'appendice stylé demeure raisonnable. Elle donne droit à une ligne de toit sans fin et sans interruption; au point qu'il faut s'y prendre à deux fois avant de remarquer la cinquième porte... et un sens pratique accru par rapport à la berline. Sans oublier l'habitacle, bien plus lumineux et évocateur de temps libre.
Le compartiment arrière est évidemment soigné à la perfection. L'épais tapis recouvrant la surface de chargement peut être remplacé, en option, par un plancher en merisier du plus bel effet, strié de joints noirs et de quatre rails de protection chromés caoutchoutés antidérapants. Voilà qui ne nous écarte pas du côté «bling-bling» du modèle CLS, sinon par un sens pratique qui vaut le détour et une ligne qui fait tourner les têtes.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1534 du 17 octobre 2012.
Dans cet article : Mercedes-Benz, Mercedes-Benz Classe CLS
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