Le concept
Comme souvent, on aurait pu vous parler d’un lifting de milieu de vie... mais il aurait fallu pour cela que la voiture évolue un minimum sur le plan esthétique. Ce n’est pas le cas. Parlons dès lors plutôt d’une évolution. Mais qu’ont-ils bien pu trifouiller chez Mazda pour prétendre nous proposer l’essai d’une nouvelle MX-5 identique à l’ancienne ? Comme souvent avec les gars d’Hiroshima, tout est dans le détail.
Ce qui change
Pour 2019, vous aurez toujours le choix entre la « classique » version roadster à capote souple et la RF (pour Retractable Fastback) à toit en dur rétractable. La petite Mazda a surtout répondu aux critiques faites au lancement du modèle et s’est appliquée à gommer ses (petites) lacunes. Ainsi les retours furent nombreux sur le fait que le volant figé en profondeur contraignait la position de conduite. Qu’à cela ne tienne, toutes les MX-5 qui sortent de chaine sont aujourd’hui équipée d’un réglage en approche du cerceau (en plus du réglage en hauteur déjà présent). Alors d’accord, avec 30 mm d’ajustement possible, ce n’est pas vraiment la révolution... Mais si l’on ajoute à cela des mécanismes de réglage plus fins pour les dossiers de sièges et des portes qui s’ouvrent plus largement, le gain en confort semble déjà plus évident ! Sous le capot, les mécaniques évoluent aussi, plus profondément qu’il n’y parait. C’est surtout vrai pour le 2.0 SKYACTIV-G qui passe de 160 à 184 ch. Enfin pour ce qui est de la sonorité un peu rustaude relevée au lancement du modèle, les ingénieurs ont aussi remis le silencieux sur le métier.
Comment ça roule
Pour nous prouver qu’ils avaient bien bossé, les gars de chez Mazda nous ont carrément proposé d’aller essayer leur MX-5 2.0 SKYACTIV-G 2019 sur l’une des plus belles routes du mondes : la Transfagarasan au cœur de la Roumanie. D’emblée, on sent le 4 cylindres plus raffiné, bien moins rugueux qu’auparavant lorsqu’on l’utilise sur le couple. Rappelons ici qu’au-delà de sa puissance revue à la hausse, la mécanique d’Hiroshima a aussi gagné 5 Nm, pour offrir aujourd’hui 205 Nm à 4000 tr/min. Côté puissance, on est par contre moins impressionné. Sur le papier, Mazda promet 184 ch à 7000 tr/min. Mais après 2 ou 3 coups de cravache dans les lignes droites, il faut se résoudre à l’idée que ce n’est toujours pas à ces régimes élevés que ce moulin purement atmosphérique à le plus à donner. Au fil des épingles et des virages, on se dit néanmoins que ce nouveau 2.0 l n’a pas tout perdu. Mieux, il a véritablement gagné en confort, avec des montées en régime à la fois plus nettes et plus onctueuses, garantes de relances plus appuyées. Et puis, il y a aussi la musique, mieux enrobée et au final plus flatteuse qu’avant pour les passagers.
Reste enfin ce fabuleux châssis, si bien balancé à l’origine que Mazda n’y a pas touché. C’est aussi vrai pour le différentiel à glissement limité qui, même en 2019, restera malheureusement réservé au seul 2.0 SKYACTIV-G.... Dommage, on l’aurait bien vu aussi accordé au petit quinze-cents, histoire d’asseoir encore un peu plus le côté espiègle de ce petit prodige. Dans un tout autre registre, vous noterez également l’apparition des technologies i-ACTIVESENS sur la MX-5... autrement dit les aides à la conduite. Pas de panique, les japonais ont préféré opérer en douceur en commençant par un freinage d’urgence automatisé en ville, des capteurs d’attention pour le conducteur et un dispositif de reconnaissance des panneaux de signalisation.
Notre verdict
Sans transfigurer le modèle – à vrai dire sans même y avoir touché à l’extérieur – Mazda nous sert une MX-5 peaufinée. Fort désormais de 184 ch, son 2.0 SKYACTIV-G gagne en raffinement tandis que derrière le volant qui se règle désormais aussi en profondeur, le plaisir de conduite est toujours 100% garanti !
Dans cet article : Mazda, Mazda MX-5
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