Oubliez l'ancien Carens! Le nouveau est bien plus séduisant. C'est vrai à l'extérieur, mais aussi à l'intérieur, où il présente un habitacle résolument moderne et à la finition sérieuse. Le combiné d'instruments n'est pas «bêtement» repris de la Cee'd. Il est tout à fait spécifique, comme le joli petit volant à 3 branches ou les commandes des rétroviseurs qui ont élu domicile sur la portière. C'est bien pensé, sauf pour la position de conduite, qui reste imparfaite du fait d'une colonne de direction dont le réglage manque d'amplitude. Autre petit défaut : la visibilité périphérique qui, à l'avant, souffre de l'épaisseur des montants A.
Cela dit, en route, le Carens fait bonne figure. Certes, il n'est pas très dynamique - voire un peu pataud - du fait de son empattement marqué et de son amortissement un peu trop détaré, mais il offre un confort de bon aloi et son comportement est sain et rassurant. Parmi les moteurs, le 1.7 CRDi dévoile un allant auquel le 1.6 Diesel de la Cee'd n'aurait pu prétendre, notamment à bas régime, où il permet des reprises confortables sans jamais se montrer trop envahissant comme il peut l'être dans la berline Optima. Du moins dans sa déclinaison de 136 ch, la seule disponible lors de cette brève première prise en main.
C'est sûr, le nouveau Carens a bien plus de chances de s'imposer que son prédécesseur. Son style est plus séduisant et, surtout, il se pare de toutes les petites astuces qu'affectionne le public en quête de ce genre de véhicule. Et comme il propose lui aussi 7 ans de garantie, on se dit qu'avec un rapport prix/prestations/équipement inférieur de 4% à celui de la concurrence, il a vraiment toutes les cartes en main pour réussir.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1547 du 17 avril 2013.
Dans cet article : KIA, KIA Carens