Premier essai / Jeep Cherokee
Grâce à ses Diesel stop&start, le Cherokee s'est acclimaté à la vie urbaine et reste un 4x4 de terrain en V6 à essence. Dans tous les cas, la boîte automatique à 9 rapports l'aide à mieux faire la part des choses.
Le nouveau Cherokee (KL) est le premier rejeton Jeep de Chrysler Group LLC depuis qu'il fait partie de la famille recomposée et contrôlée par le groupe Fiat. Très logiquement, donc, le modèle s'érige sur une plateforme de conception Fiat. Mais le nouveau Cherokee a gardé toute la texture d'une Jeep. Les intérieurs des trois exécutions (Longitude, Limited, Trailhawk) et les harmonies de tons retiennent uniquement des coloris que l'on retrouve dans la nature. C'est déjà bon signe pour un véhicule de terrain... Le galbe des sièges et l'aménagement de l'habitacle ne nous dépaysent pas. Ce qui est traditionnel à la marque a été respecté; entre autres les élargisseurs d'ailes trapézoïdaux, forme géométrique que nous suggère par ailleurs le halo des feux arrière à diodes.
Les férus de hors-piste peuvent se rassurer: nous avons pu évaluer les aptitudes au franchissement du Trailhawk, la version du Cherokee spécifiquement versée dans la spécialité et qui n'a pas grand-chose à envier à son grand frère. Nous n'avons pu prendre en main que les 4x4, en boîte manuelle 6 ou avec une transmission automatique à 9 rapports! Construite par l'Allemand ZF dans l'Indiana, cette boîte compacte destinée à être accouplée aux moteurs transversaux propulse, à elle seule, le Cherokee un cran plus haut dans l'échelle des gammes. Littéralement!
Il semble que la chasse aux kilos n'ait pas été non plus inscrite au cahier des charges. Le Cherokee n'a pas perdu de poids alors qu'il aurait pu facilement le faire en passant du moteur longitudinal au transversal. Bah, ça lui donne la consistance pondérale d'un haut de gamme. Et le confort qui va avec. Merci la suspension conventionnelle, qui nous semble parfaitement réussie sans passer par tous ces pilotages d'amortisseurs et autres ressorts à air gadgets! Réussi, le calibrage de la direction (électrique) procure une sensation au volant inédite venant d'un Cherokee. Même si le diamètre de braquage a logiquement empiré vu le passage au moteur transversal. Très fourni, l'équipement est à la hauteur des attentes mais grève la facture, le prix de base frôlant celui d'un SUV «premium» certes moins bien doté. Nous attendrons d'avoir conduit le Longitude 4x2 que notre marché attend fermement, le 2.0 Multijet 140 ch, pour étayer définitivement notre avis.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1574 du 30 avril 2014.
Dans cet article : Jeep, Jeep Cherokee
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