Premier essai / Ford Mustang Cabrio

La Mustang conserve son look typique de muscle car. Elle présente toujours un rapport encombrement/ habitabilité qui n’est pas des plus favorables. Et, bien qu’elle ait fait de sérieux efforts en matière de qualité perçue, elle ne peut certainement pas se mesurer aux meilleures européennes sur ce point. Son style intérieur est toujours un peu trop criard à nos yeux, sa boîte automatique plus paresseuse que les meilleures réalisations européennes et sa boîte manuelle (une Getrag, pourtant…) un peu trop rêche pour les conducteurs du Vieux Continent. Cela n’empêche pas cette Mustang 6e du nom d’apporter d’importants progrès par rapport à ses devancières, et ce dans tous les domaines. Commençons par le plus important: si les anciennes Mustang avaient du plaisir à revendre, c’était surtout en ligne droite, il faut bien le reconnaître. Ce qui est inédit, c’est que la nouvelle procure aussi un vrai plaisir de conduite sur les routes sinueuses, où elle se comporte même mieux que certaines de ses prestigieuses concurrentes, notamment grâce à sa toute nouvelle suspension arrière, aux gènes européen. Autre motif de satisfaction: on est bien assis dans une Mustang! C’est vrai avec les sièges normaux, mais plus encore avec les sièges sport Recaro proposés en option. Quant aux boutons basculants, qui semblent au premier abord démodés, voire anachroniques, ils apparaissent en fait convaincants, que ce soit au plan technique ou ergonomique.