Premier essai / Fiat Freemont AWD
Le Fiat Freemont se décline enfin en 4x4, plus en accord avec son air de baroudeur. Mais uniquement avec la boîte automatique... Une bonne combinaison ?
Depuis son lancement en 2008 et en dépit des apparences, le Dodge Journey, qui s'appelle désormais Fiat Freemont en Europe, s'est toujours contenté de deux roues motrices. La situation évolue enfin: voici le Freemont à transmission intégrale, équipé d'un système actif du type «à la demande», grâce à quoi le couple est renvoyé vers le train arrière uniquement en cas de nécessité. Intéressant pour maîtriser la consommation. Le partage du couple est assuré par le blocage de différentiel à commande électronique (ECC) entièrement automatique, donc sans intervention du conducteur. Idem pour le passage des vitesses, puisque le Freemont «intégral» n'existe pas en boîte manuelle.
Deux moteurs équipent le Freemont AWD: le Diesel 2.0 MJET 163 d'origine italienne et un 3.6 V6 américain de 280 ch, voué à une carrière très confidentielle chez nous. Associé à la boîte automatique, nous en attendions un agrément supérieur. Or la magie est loin d'opérer. En agglomération, la boîte semble hésiter constamment, provoquant des sursauts peu raffinés, imprévisibles et non souhaités, caractérisés par des montées en régime intempestives et tout sauf agréables. Quant au potentiel hors piste du Freemont AWD, difficile d'en faire état vu la fermeture des zones d'essai destinées à cet effet.
Jusqu'à la fin mars, les Freemont AWD resteront vendus chez nous au prix des 2WD, de quoi convaincre plus de 30% des acheteurs belgo-luxembourgeois. Reste à voir si, à partir d'avril, ils seront nombreux à débourser 3.500 euros supplémentaires pour une transmission intégrale «light» associée à une boîte automatique qui ne brille pas par son raffinement...
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1518 du 7 mars 2012.
Dans cet article : Fiat, Fiat Freemont
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