Le C5 Aircross devient le premier modèle hybride rechargeable de Citroën. La combinaison essence et électricité apporte forcément une puissance alléchante. Encore faut-il garder l’esprit du modèle en matière de modularité et de confort.
En l’occurrence, l’hybridation renforce le 1.6 à essence Puretech de 180 ch avec un moteur électrique de 80 kW (109 ch), lequel est capable d’emmener seul ce SUV jusqu’à 135 km/h (en mode ZEV activé). En associant la terre et le feu, le C5 Aircross affiche une puissance combinée de 225 ch et un couple de 320 Nm, distillés au travers d’une boîte automatique à 8 rapports. Tout comme les Peugeot 3008 et Opel Grandland X hybrides, dont ce C5 dérive forcément. Mais Citroën y a mis son petit grain de sel en modifiant certains paramètres du logiciel. Par contre, contrairement à Peugeot et Opel, pas encore question de céder à la variante de 300 ch. Et pas de transmission intégrale non plus du coup; la motricité est confiée aux seules roues avant. Le mode hybride favorise la conduite électrique par défaut, laquelle peut atteindre théoriquement 55 km (selon le cycle WLTP) avec la batterie lithium-ion de 13,2 kWh. Les transitions vers le bloc thermique restent cependant discrètes, la réserve de puissance assure une progression fluide et il n’y a qu’en mettant franchement les gaz que l’on se rend compte que le 4 cylindres met un peu de temps à se réveiller. Le C5 Aircross souffre surtout d’une direction manquant de consistance et d’une pédale de frein peu informative, comme c’est souvent le cas avec les freins dits régénératifs.
- Modularité et confort des assises
- Suspension au top
- Gestion du système en mode hybride
- Câble et chargeur 7,4 kW en option (300 €)
- Direction trop assistée
- Sensations au freinage
Dans cet article : Citroën, Citroën C5 aircross
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