Premier essai / BMW 640d xDrive
Pour BMW, le rôle du coupé n'est plus exclusivement ludique. Non contente de combiner autonomie respectable et hautes performances, la 640d xDrive ne craint pas les conditions climatiques difficiles.
La répartition du couple entre les quatre roues s'appuie sur un embrayage multidisque géré par l'électronique. À vitesse constante, 60% du couple est envoyé au train arrière, le solde au train avant. Cette répartition varie ensuite en fonction des conditions d'utilisation. La transmission xDrive travaille de façon proactive : la répartition du couple se fait par anticipation, en prévenant toute dérobade en fonction des informations gérées par les capteurs d'ABS, de la position de la pédale de gaz et de l'angle de braquage.
La 640d xDrive a su nous surprendre: le Diesel n'éprouve pas la moindre peine à supporter l'excédent pondéral induit par la transmission intégrale. Pour cette prise en main, BMW nous a conviés sur des portions de route bien sèche cédant la place, parfois sans préavis, à des zones verglacées. Sur le sec, il est quasi impossible de déceler les différences de comportement. Et sur le mouillé, la 640d xDrive fait preuve d'une plus grande neutralité que la propulsion. Lorsqu'on la mène à ses limites, on ressent bien le travail de l'électronique pour conserver la maîtrise de la route.
La présence du xDrive entraîne une hausse tarifaire de 3.450 euros, ce qui n'est pas rien, mais les acheteurs s'en réjouiront lors des périodes de météo difficile, hantise des lourdes et imposantes propulsions. Le reste de l'année, le xDrive n'entame absolument pas le comportement et les performances de la 640d.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1518 du 7 mars 2012.
Dans cet article : BMW, BMW Série 6
Essais
Nos essais
Les concurrentes
Porsche 911 Coupé Carrera Coupe
Jaguar F-Type 3.0 V6 4x4 Aut. 280kW R-Dynamic
Lotus Evora 3.5 V6 2+2 S Sports Racer
Stocks
Voitures de stocks à la une
Occasions