Concept
La quatrième génération du Korando n’est plus du tout un cancre parmi les SUV compacts, notre essai sur route avec le 1.5 T-GDi l’a déjà prouvé. À côté de ce moteur à essence (plutôt assoiffé) de 163 ch, ce SsangYong existe toujours avec un moteur Diesel. Là encore, c’est une nouveauté : le 2.2 l de 178 ch et 400 Nm de la génération précédente, devenu anachronique, a été remplacé par un 1.6 l. Avec ses 136 ch et 320 Nm (300 Nm pour les versions manuelles à six vitesses), ce Diesel correspond beaucoup mieux au caractère de ce SUV compact. Son couple maximal est également disponible en permanence entre 1500 et 2500 tr/min, ce qui fait de cette Korando une excellente voiture de remorquage : avec l’e-XDi, ce SsangYong peut remorquer 2 tonnes, soit 500 kg de plus que le 1.5 T-GDi à essence.
Tout comme pour l’essence, un petit avertissement s’impose : ne regardez pas aveuglément le prix très compétitif de la version de base de SsangYong. La version Crystal du Korando est déjà assez bien équipée, mais il y a quelques lacunes dans la liste... que vous ne pouvez remplir qu’en passant immédiatement au niveau suivant - un effort d’au moins 6000 €. Pour notre voiture d’essai, dans la version haut de gamme Sapphire à boîte automatique, on parle d’un prix total d’environ 40.000 €. Une forte somme pour un SsangYong, une marque qui a encore un long chemin à parcourir sur notre marché en termes de notoriété ou d’image.... Pourtant, l’équipement, la décoration et la finition du Korando ne laissent rien à désirer, notamment les nombreux instruments numériques et un éclairage d’ambiance pour le tableau de bord et les panneaux de porte avec un charmant effet 3D.
Sur la route
Le châssis du SsangYong Korando a fait un grand bond en avant lors du changement de génération. Désormais, l’absorption des chocs permet de mieux contrôler les mouvements de la carrosserie, ce qui se traduit par un contact ferme, presque « allemand », avec la route. Le comportement en virage est étonnamment bon (en partie grâce à l’agréable volant), mais loin d’être enjoué - encore moins avec ce Diesel, qui ajoute 80 kg de plus sur le nez par rapport au 1.5 T-GDi.
Le 1.6 e-XDi lui-même se distingue par son envie de conduite détendue, où l'on laisse parler les Nm. Mais en insistant un peu, il est capable d’une reprise assez féroce - au moins assez pour pouvoir suivre le flux de circulation partout. Le quatre-cylindres est généralement bien insonorisé, surtout en vitesse de croisière. Ce n’est qu’après un démarrage à froid qu’il se fait entendre un peu plus. La boîte automatique à six rapports Aisin se comporte bien et se laisse rarement surprendre.
Avec des émissions de CO2 de 144 g/km selon les normes NEDC, notre deux roues motrices SsangYong Korando 1.6 e-XDi avec boîte automatique n’est pas leader dans sa catégorie, suggérant le pire pour la consommation. Après une semaine de tests, nous sommes arrivés à une moyenne de 7,3 l/100 km. Ce n’est pas un résultat inquiétant en soi, mais étant donné la nature de notre parcours d’essai - et le style de conduite détendu que cette voiture encourage naturellement - nous avions espéré un demi-litre, voire un litre de moins.
Verdict
La nouvelle SsangYong Korando est devenue une voiture très agréable à conduire. C’est un SUV Diesel dans lequel on se sent immédiatement chez soi. Le tandem 1.6 e-XDi et boîte automatique n'est pas le plus économique, mais il fait preuve d'une grande douceur. En ce qui concerne l’équipement, la décoration et la finition, le Korando peuvent désormais rivaliser avec les meilleurs élèves de la classe, mais attention, car l’absence d’options à la carte fait que le prix augmente rapidement.
- Comportement doux
- Volant agréable
- Finition de la version haut de gamme
- Consommation assez élevée, émissions de CO2
- Politique d’équipement
- Ergonomie du système multimédia
Dans cet article : Ssangyong, Ssangyong Korando
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