Essais courts / Mercedes CLS 220 d - myosotis

Concept

La Mercedes CLS est une Classe E qui tente de concilier les lignes d'un coupé avec la classe d'une limousine. Et la première génération était particulièrement douée pour cela. Nous sommes presque 20 ans plus tard, une période au cours de laquelle ce morceau de choix s'est mué en entrée quelconque aux yeux des clients. Aujourd'hui, la Mercedes CLS est considérée comme une Classe E moins pratique et moins sportive que l'AMG GT 4-Door Coupé.

Bien sûr, il y a des circonstances atténuantes. Le succès des modèles SUV, par exemple. Ou l'absence d'un groupe motopropulseur hybride rechargeable. Il est tout de même frappant de constater à quel point la Mercedes CLS semble avoir complètement perdu le nord, surtout si l'on compare ses ventes à celles de la petite CLA. Aujourd'hui, Stuttgart n'a pas perdu espoir (encore) : la CLS va recevoir un lifting qui devrait faire briller à nouveau cette étoile.

Ce lifting doit être pris au pied de la lettre, car les changements les plus importants se trouvent à l'avant. L'a proue reçoit de nouveaux pare-chocs avec des bouches d'aération à l'allure sportive, la calandre est ornée d'un élégant motif en étoile. À l'arrière, les changements se limitent à une nouvelle pièce de garniture au bas du pare-chocs. Quoi qu'il en soit, la silhouette élégante de la Mercedes CLS est toujours aussi consistante.

À l'intérieur, la Mercedes CLS redessinée accueille les mises à jour technologiques que le constructeur allemand a effectuées avec le facelift de la Classe E. Il s'agit notamment du système d'infodivertissement Mbux, des modules de commande avec des surfaces tactiles et du volant multifonction. Mercedes ajoute également des options de finition supplémentaires, avec de nouvelles incrustations et plusieurs choix de cuir. Son look n'est donc pas en reste.

Conduite

La Mercedes CLS n'est toujours pas disponible en versions hybrides rechargeables, qui sont les best-sellers de la Classe E. Les conducteurs de véhicules à essence ont le choix entre la CLS 350, la CLS 450 et la CLS 53 AMG, tandis que les amateurs de Diesel peuvent choisir entre la CLS 220 d, la CLS 300 d et la 400 d. Nous avons conduit le Diesel d'entrée de gamme, la CLS 220 d avec une transmission automatique à 9 vitesses. Entre les roues avant se trouve un moteur 2 litres qui développe 194 chevaux et jusqu'à 400 Nm de couple. Le sprint de 0 à 100 km/h prend 7,5 s et la vitesse maximale est de 237 km/h. La consommation moyenne de carburant est de 5,5 l/100 km.

Un six cylindres doux et soyeux convient mieux au standing de la Mercedes CLS, mais le moteur Diesel de 2 litres ne fait pas de mal. Le quatre cylindres se comporte bien, tourne avec douceur et reprend son souffle, à condition de ne pas faire claquer le fouet trop fort. L'excellente isolation phonique et la faible résistance à l'air de la carrosserie permettent de réduire au maximum les bruits ambiants, afin que vous puissiez continuer à envoyer du bois en tout confort. La suspension de série permet de bien maîtriser la lourde carrosserie et offre un plaisir de conduite surprenant, mais n'en faites pas une voiture de sport. Dans les virages, la Mercedes CLS est un peu maladroite, tandis que la suspension préfère la stabilité à la vivacité. Pour les conducteurs sportifs, il y a le Coupé 4 portes Mercedes-AMG, non ?

Verdict

La Mercedes CLS est une Classe E moins pratique. En raison de la ligne de toit plongeante, la banquette arrière offre une garde au toit considérablement réduite et le couvercle de coffre court dissimule un compartiment à bagages plus petit avec une ouverture de chargement exiguë. Mais en fait, cela n'a rien à voir, car la Mercedes CLS est aussi une Classe E beaucoup plus belle. Cependant, cette beauté n'est plus validée, car ses anciens clients se déplacent désormais dans un SUV Coupé qui peut être commandé avec une motorisation hybride rechargeable. Et malheureusement, ce lifting ne va rien y changer.