Essais courts / Ford Ranger Stormtrak - travail de décoration

Concept

Est-ce l’aura de la F-150, l’une des voitures les plus vendues aux États-Unis, qui rayonne en lui ? Le fait est que son cousin d’outre-mer est très populaire dans notre région et a dépassé l’intouchable Toyota Hilux. En disant « outre-mer », entendons-nous bien. Le Ranger que Ford commercialise en Europe a en fait été développé en Australie et est construit en Afrique du Sud.

En 2022, une autre nationalité s’ajoutera, car dans le cadre d’un partenariat plus large, Ford prêtera la base du Ranger à Volkswagen, qui construira un nouvel Amarok sur cette architecture. Nous entendons par là le nouveau Ranger, qui a d’ailleurs déjà été dévoilé à la fin de l’année 2021.

Ce Stormtrak est encore une variante de la génération existante, une version d’adieu, pour ainsi dire. Il existe également un Wolftrak, qui a une saveur légèrement plus utilitaire, et le MS-RT, une version plus sportive. Entre guillemets, il s’agit plus d’un hommage à l’équipe WRC de M-Sport que d’une véritable voiture de course sur tarmac.

Au volant

Ce Stormtrak est basé sur le Wildtrak et, pour un prix supplémentaire de 2783 euros, ajoute quelques extras, comme des seuils de porte éclairés, un pack d’autocollants, des accents rouges et noirs et quelques autres détails plus chics. Il y a plus utile, cependant : le nouveau volet roulant électrique au-dessus de la benne. Volet qui peut lui-même supporter un poids de 190 kg. À l’intérieur, vous disposez de mobilier recouvert de cuir, mais cela ne peut masquer le fait que le Ranger entre dans sa dixième année de production. Pour un pick-up, l’ameublement est certes soigné, mais pour une voiture qui coûte un peu plus de 50.000 euros, l’absence de modernisation devient lentement un problème.

La version Stormtrak n’est disponible que sur la variante la plus chère (et la plus populaire), à savoir celle dotée d’une double cabine et de la version biturbo du Diesel deux litres, forte de 213 ch et associée à une transmission automatique à dix rapports.

L’essai routier nous a rappelé une fois de plus pourquoi le Ranger est si populaire. Comme les voitures particulières de Ford, elle se conduit mieux que la majorité de ses homologues, avec un châssis performant et surtout très raffiné sur l’asphalte. Pas de train arrière qui fait des pas surprenants sur le côté ou de boîte à bagages qui s’entrechoque de temps en temps contre l’habitacle, la tenue de route est proche de celle d’une voiture de tourisme. Sur les terrains accidentés, il s’en sort tout aussi bien, grâce à sa réduction tout-terrain et à ses deux différentiels verrouillables (arrière et central).

Notre verdict

Pas de grande nouveauté, cette variante Stormtrak, qui n’est essentiellement qu’une touche de décoration. Il confirme que le pick-up de Ford est toujours aussi pertinent dans sa dernière année de production qu’il l’était dans sa première. Le fait qu’il représente à lui seul près de la moitié des ventes de pick-up est donc parfaitement compréhensible.