- Avis Rédaction /20
La Corolla cinq portes, j’avais déjà pu la découvrir voici un certain temps et j’avais apprécié cette rencontre. Mais j’étais très curieux de faire connaissance avec la version break, baptisée avec beaucoup de poésie Touring Sports chez Toyota. Ce break promet une polyvalence encore renforcée, et pas seulement grâce à son volume de chargement supérieur. En effet, avec son empattement allongé, il offre aussi davantage d’espace aux jambes pour les passagers arrière. Un point délicat sur la version ‘hatchback’. J’ai pu découvrir ce break en exécution Premium avec le plus performant des deux groupes hybrides, développant une puissance combinée de 180 ch. Alors, ça donne quoi? Eh bien, cette voiture m’a particulièrement séduit.
Chouette
Généralement, au niveau de mes goûts dans le domaine de l’automobile, je suis assez conservateur. Il n’est ainsi pas rare d’avoir besoin d’un peu de temps pour m’habituer à un nouveau design. Avec la Corolla, ce fut différent. Son style tape directement dans le mille. Sa face avant est à mes yeux l’une des plus séduisantes de la production automobile actuelle: elle est expressive sans être trop agressive, avec juste ce qu’il faut de rondeurs ou d’angles.
Sur ce break, le choix du 2 litres devrait être une évidence. Le surcroît de puissance est particulièrement bienvenu sur une voiture qui doit a priori régulièrement embarquer passagers et/ou bagages. Au-delà de cette réserve de puissance, la version hybride la plus performante se révèle aussi plus agréable dans la circulation quotidienne, son moteur thermique devant moins souvent tourner à haut régime.
Par rapport au brave 1.8, ce 2.0 Hybride cache également un tempérament rarement vu sur les modèles hybrides de Toyota. Les accélérations ne déçoivent pas et, surtout, on n’a pas l’impression d’exiger vraiment beaucoup de la mécanique. Ce moteur apprécie les montées en régime, mais il est tout aussi volontaire et silencieux en conduite décontractée. Et il fonctionne parfaitement en association avec le moteur électrique. La preuve, c’est que l’on atteint sans effort particulier une consommation moyenne mesurée de 5,8 l/100 km.
Et le coffre? Il ne déçoit pas non plus: il est vaste, facilement accessible et offre un beau plancher plat. Même si le 2.0 hybride possède une plus grosse batterie que le 1.8, cela ne se voit pas. Sous le plancher du coffre, on trouve même un emplacement pour une roue de secours – et une roue normale SVP (proposée en accessoire).
Dommage
En fait, il faut vraiment pinailler pour trouver des choses négatives. Mais ce que j’ai quand même remarqué, c’est la façon peu harmonieuse avec laquelle les panneaux de porte viennent se superposer à la planche de bord. Sur ce plan, un C-HR fait par exemple preuve de bien plus d’élégance. Est-ce grave? Pas du tout, mais cela va peut-être faire réagir les fétichistes du premium.
Toujours dans le registre des «chicaneries»: les jantes de 18 pouces équipant notre exemplaire d’essai, garnies de 225/40, contribuent certainement à l’aura de la Corolla, mais elles oublient un peu le filtrage. Une fois encore, en étant très dur dans le jugement. Mais rassurez-vous, nous sommes encore très éloignés de la raideur allemande…
Enfin, l’empattement allongé de la variante break est une excellente nouvelle pour les familles. Sur la version 5 portes, l’habitabilité arrière déçoit un peu. Mais cet allongement fait un peu ressentir ses effets au niveau de la vivacité. Ce qui n’empêche pas le châssis de cacher un réel dynamisme.
Et donc
À mes yeux donc, cette Corolla Touring Sports est une vraie réussite, surtout avec son 2 litres hybride, très plaisant à l’usage. Une voiture séduisante, performante, précise, spacieuse à la fois pour les occupants et les bagages, et qui en plus marque des points au niveau environnemental? Vous pouvez m’en mettre une…
Dans cet article : Toyota, Toyota Corolla
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