- Avis Rédaction /20
Ah, la Mazda MX-5. Quel amateur de voitures à l'esprit bien tourné n'est pas enthousiaste à ce sujet ? La combinaison d'un poids réduit, d'un empattement court et de moteurs ronronnant à merveille fait des vagues depuis plus de trente ans, mais en ce qui me concerne, la génération actuelle a fait mouche : j'ai été séduit dès la première (et bien trop courte) rencontre fin 2015.
Je n'allais donc pas laisser passer l'occasion de conduire une MX-5 1.5 SkyActiv-G pendant une semaine entière cette fois. Mais c'est reparti : je peux enfin garer le petit roadster plus longtemps dans mon allée et, bien sûr, nous vivons l'été le plus humide depuis le début des observations. Mais nous n'allons pas nous laisser abattre : j'ai profité de chaque éclair de soleil pour sortir la petite japonaise de poche de l'écurie et ouvrir le toit (en laissant d'abord le vent souffler sur le toit afin de le sécher, bien sûr).
En ce qui concerne le toit, la voiture d'essai était équipée d'une finition bordeaux de bon goût. Avec une poignée de logos et une carrosserie en blanc flocon, elle fait partie de la série spéciale 100e anniversaire, lancée en 2020 pour célébrer le centenaire de Mazda. Elle n'est certainement pas dépaysante (bien que le Rouge Soul reste mon préféré pour la MX-5), mais plus encore que son apparence, c'est la perspective de la conduire qui m'a enthousiasmé.
Chouette
Et je ne suis manifestement pas le seul à ne pas pouvoir attendre : une simple pression sur le bouton de démarrage et le petit 1,5 s'anime rapidement, faisant rugir ses deux pots d'échappement. Le ton est donné... Pendant une semaine entière, j'ai eu beaucoup de plaisir avec ce moteur à quatre cylindres, qui est fait pour un petit roadster léger. Le fait qu'une accélération de 0 à 100 en 8,3 secondes ne fasse pas grande impression au bistrot ? Qu'est-ce que ça peut me faire ? Plus que les chiffres objectifs, une Mazda MX-5 est avant tout une question d'expérience et cette 1.5 est la championne à cet égard.
Pas un seul de mes cheveux ne penserait même à commander une MX-5 automatique. L'interaction avec ce fin levier de vitesses (avec son charmant pommeau convexe) qui communique de manière si fantastique avec le conducteur, fait partie intégrante du plaisir. Et dans une voiture comme celle-ci, je veux avoir le contrôle, ne pas dépendre d'un algorithme. Au passage, bravo également à la pédale d'embrayage, qui offre beaucoup de sensations et est donc facile à contrôler - j'ai un souvenir assez différent de la MX-5 précédente (la "NC")...
Et en parlant de la "NC" : elle n'a clairement pas été conçue pour mon 1,85 m - à 120km/h avec le toit ouvert, mon cuir chevelu a été pratiquement arraché. Eh bien, tout cela appartient au passé : dans l'actuelle Mazda MX-5, je suis moi aussi parfaitement protégé contre le vent - même avec les vitres latérales baissées, les turbulences restent gérables. Au fait, ce mécanisme de toit est très pratique : une main et 5 secondes suffisent pour ouvrir ou fermer le toit. Vous voyez que toute cette agitation électronique n'est pas nécessaire !
Dommage
D'accord, l'intérieur de cette MX-5 est exigu, vous ne m'entendrez pas le nier. Mais ce n'est pas quelque chose que je ne pourrais pas prendre pour acquis. À une exception près : lorsque je manipule l'interface multimédia ou le réglage du volume, je me cogne toujours le coude contre ce satané double porte-gobelet qui dépasse de la console centrale, tout au fond. J'aimerais qu'il soit retiré de la voiture, car il ne m'apporte rien.
Le fait que la Mazda MX-5 ne soit pas très spacieuse en fait une voiture idéale pour s'amuser seul - ou tout au plus avec deux personnes (si le passager n'est pas gêné par cet étrange renflement du plancher sur le côté droit). Et puis je dois être honnête : plus de 30.000 € pour une voiture "qui va avec", je ne pourrai pas l'expliquer à la maison (à moi-même, d'ailleurs). Je vais donc devoir attendre un exemplaire d'occasion...
...à moins bien sûr que je gagne à la loterie demain. Ce qui me confronterait immédiatement à un problème de luxe : dois-je prendre cette MX-5 Roadster ? Ou dois-je prendre un RF ? La première est de loin la plus agréable à conduire sans toit - et aussi la plus "authentique" des MX-5. Mais là encore, cette RF avec ses "arcs-boutants" a un look irrésistible (je reconnais toujours une Corvette C3 de poche à l'arrière, ou, à la même époque, le concept-car Aero GT qu'Opel n'a jamais construit). Dur, dur...
Donc
Conduire une voiture est une corvée ? Pas avec la Mazda MX-5. Je ne m'en lasse pas, et dès que j'y mets les pieds, c'est toujours "boîte à gâteaux". Et oui, même - et surtout - avec le "modeste" moteur 1.5. Elle présente le gros avantage de pouvoir rouler cheveux au vent sans mettre immédiatement en danger votre permis de conduire. Au moins aussi amusant qu'une grosse voiture avec beaucoup de chevaux - et beaucoup moins frustrant. Ai-je mentionné que je suis un fan ?
Dans cet article : Mazda, Mazda MX-5
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