- Avis Rédaction /20
Bien sûr, à l'instar de la plupart des constructeurs récemment lancés dans l'hybridation de leur gamme, Volvo n'a pas mis en chantier un groupe motopropulseur, voire un modèle spécifique tel que celui que Toyota/Lexus développe depuis 16 ans, mais a préféré aménager une carrosserie de la gamme courante en partant d'un moteur thermique existant et d'une boîte automatique classique. Modifier une plateforme connue, c'est évidemment moins cher, mais aussi beaucoup moins compliqué. Le schéma retenu par le constructeur scandinave n'est donc pas celui du système série/parallèle de la Prius et de ses consoeurs, mais celui de l'hybride parallèle où les deux moteurs, thermique et électrique, assurent le travail de locomotion de concert ou séparément. La particularité de cette implantation parallèle vient de ce que le moteur électrique est monté sur l'essieu arrière, les roues avant étant entraînées de façon très conventionnelle par le moteur thermique, monté chez Volvo en position transversale. Il s'agit de la même solution que l'HYbrid4 des Citroën DS5 et Peugeot 3008, 508 et 508 RXH, à la différence près - de taille ! - que la batterie de traction (400V) de la Volvo se recharge sur une prise domestique de 6, 10 ou 16A. La V60 Plug-In Hybrid D6 AWD se définit dès lors comme un break hybride Diesel/électricité rechargeable. La batterie est ici la source d'énergie dominante. Il faut savoir que Geely n'est pas impliqué dans le projet 312H qui fut à l'origine de cet hybride plug-in, tout simplement parce que les prémices de son développement ont démarré en 2006, avec des premiers mulets roulants fin 2009, soit bien avant l'accord d'achat de Volvo à Ford par la marque chinoise.