Essai détaillé / Volkswagen Tiguan 1.5 eTSI 150: Recherche personnalité désespérément

S’il a pris ses distances par rapport à la Golf, le Tiguan en partage toujours les dessous et fait appel à la plateforme MQB Evo. On retrouve donc des schémas de suspensions classiques avec des pseudos McPherson à l’avant et un essieu multibras à l’arrière. Cependant, notre exemplaire était équipé de la suspension pilotée adaptative DCC Pro qui exploite des amortisseurs à double valve pour offrir un meilleur compromis entre maintien de caisse et confort en toutes circonstances et des variations plus marquées entre les différents modes de conduite, du moins sur le papier. Sous le capot, Volkswagen impose la boîte DSG à double embrayage et 7 rapports, mais propose une large panoplie de motorisations, dont de l’hybride rechargeable et du Diesel. Notre Tiguan était pour sa part mû par le 1.5 eTSI qui développe 150 ch et 250 Nm. Doté d’un turbo à géométrie variable, d’une désactivation partielle des cylindres sous faible charge et fonctionnant selon le cycle Miller, il bénéficie d’une hybridation douce en 48 V via un alterno-démarreur qui permet de lisser les passages de rapport et qui soutient le 4-cylindres en phases de démarrage ou de fortes accélérations à bas régime. Cette cavalerie raisonnable transite au sol via les seules roues avant, la transmission intégrale étant réservée au plus puissant des TDI.
Dans sa volonté de monter en gamme, le nouveau Tiguan s’offre une panoplie complète de technologies liées à la dynamique du véhicule, à la sécurité et à l’infodivertissement. Outre le «Digital Cockpit» (voir «Bienvenue à bord»), la panoplie d’assistances à la conduite se veut particulièrement riche, de série ou en option, avec des dispositifs tels que le régulateur de distance ACC, l’assistant de changement de voie, le système de freinage d’urgence, l’assistant de maintien de voie, la caméra de recul, éventuellement à 360°, et la détection de signalisation routière, sans oublier les phares adaptatifs IQ.Light HD Matrix LED, l’aide au parking semi-autonome ou encore le Travel Assist qui permet une conduite assistée de niveau 2. Autant d’assistances qui peuvent parfois s’avérer horripilantes, mais le plus souvent désactivables, notamment via des raccourcis sur la partie supérieure de l’écran. Bien vu et bienvenu! Mais ici aussi, certains détails peuvent fâcher ou faire tache, à l’instar de la caméra de recul dont la résolution est indigne d’un véhicule de ce prix. Nul n’est parfait, il est vrai…