- Avis Rédaction 14.60 /20
Spécialiste du 4 cylindres à essence suralimenté, Saab est venu au turbo Diesel il y a à peine 15 ans. Le n°2 suédois n’a jamais assimilé ce dernier que comme un gène importé, d’abord sous le capot de la première 9-3 qui partageait la plateforme de l’Opel Vectra d’alors et certains moteurs, dont le turbo Diesel 2.2 litres. La 9-5 a eu droit à ce moteur qui faisait 120 ch à l’époque (2002) et à deux autres implants gazolés: le 3 litres Isuzu de 176 ch dès 2001 (un V6 aussi utilisé par Renault dans ses Vel Satis et Espace) et, en 2006, la première génération du 1900 Fiat/Alfa (1.9 JTD), qui était déjà crédité de 150 ch.
Aujourd’hui, et aux termes des accords de cession au petit groupe automobile et financier hollandais Spyker (février 2010), le vendeur (GM) restera uni à la marque scandinave par des liens de fournitures qui devraient courir encore 7 ans. L’autonomie technologique n’est donc pas à l’ordre du jour. Comment pourrait-elle l’être si la majorité des petits constructeurs – y compris ceux qui vivent sur un bilan sain – dépendent des banques d’organes des géants de l’automobile? L’essentiel, pour Saab, c’est moins de redevenir un acteur indépendant (en reste-t-il?) que de cultiver une identité stylistique qui fait des inconditionnels. A première vue, la démarche semble accomplie.
- Espace intérieur en largeur et en longueur
- Rapport poids/perfs/conso intéressant
- Equipement sécuritaire et d’agrément
- Conduite et tenue de route sereines
- Coffre extensible (dossiers 60/40 et trappe)
- Ligne typée, classique et non conformiste
- Diesel rugueux et sonore en accélération
- Finition intérieure juste pour la catégorie
- Hors catégorie question longueur (>5m)
- Tarif un peu trop «premium»...
- Montants C gênants (look avant la fonction)
- Gènes GM/Opel encore trop présents