- Avis Rédaction 15.62 /20
Ce n’est plus forcément évident aujourd’hui, mais cette aristocratique vieille dame (110 ans) qu’est Rolls-Royce a bel et bien un passé sportif avec, d’un côté, l’ingénieur Henry Royce qui ne jurait que par l’adage «Prenez le meilleur de ce qui existe et s’il n’existe pas, inventez-le», et de l’autre, Charles Rolls, homme d’affaires, mais aussi amateur de compétition automobile et pilote d’avions. Ce dernier trouva d’ailleurs la mort (en 1911) lors d’un meeting aérien, à 33 ans à peine. Henry Royce poursuivit donc l’aventure seul et, en 1913, Don Carlos de Salamanca remporta le premier grand prix d’Espagne au volant d’une Rolls-Royce Silver Ghost. Le plus intéressant, c’est qu’au terme d’une course de plus de 300 km, le pilote sortit frais et dispos de sa voiture alors que ses rivaux tenaient à peine sur leurs jambes. Aujourd’hui, la conduite sans effort reste inscrite dans les gènes de la marque et est à l’origine de la plus puissante et la plus sportive des Rolls-Royce de l’après-guerre, la Wraith, dont le nom fait référence au modèle des années 30, mais aussi à une créature éthérée (en français, wraith signifie spectre), un peu à l’image des Ghost et Phantom.
- Demeure avant tout une Rolls
- Performances impressionnantes
- Confort de roulage particulièrement élevé
- Comportement plaisant et dynamique
- Vrai coupé 4 places
- Choix des matériaux et finition
- Dimensions et poids/habitabilité
- Coffre assez petit et non modulable
- Equipement standard un peu juste, options chères
- Consommation pouvant grimper
- Accès à l’arrière pas si aisé que ça
- Visibilité périphérique et vers l’arrière
Dans cet article : Rolls-Royce, Rolls-Royce Wraith