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En bref

Tenue de route
Le moteur 3.8 à injection directe est donc passé de 385 à 408 ch, mais se révèle paradoxalement plus disponible, grâce à une courbe de couple plus étalée pour une valeur nominale inchangée. Très souple et disponible en bas, il se révèle rageur en haut, où sa colère se manifeste aussi à travers une sonorité sans équivoque grâce à la ligne d'échappement sport, de série. La boîte PDK optionnelle le seconde parfaitement alors que la qualité de la direction permet une conduite très précise.
Sécurité
Pas forcément bardée des technologies sécuritaires volontiers intrusives et déresponsabilisantes, la GTS mise sur ses qualités de tenue de route, de freinage et sur la conscience de son conducteur pour le mettre à l'abri. Mais parce que personne n'est infaillible, elle propose évidemment l'ESP, baptisé PSM chez Porsche, et les inévitables airbags. Attention, toutefois, surtout en cette période hivernale : la GTS est simple propulsion. Le PSM, couplé à l'antipatinage, est donc parfois le bienvenu.
Confort
Position de conduite excellente et qualités des sièges participent au plaisir que l'on prend à s'installer à bord. La suspension pilotée PASM de série fait ce qu'elle peut, mais se révèle plus une aide précieuse à la qualité du comportement routier qu'au confort, rapidement perturbé par l'état des routes. L'insonorisation n'est pas non plus le point fort d'un modèle avant tout destiné aux épicuriens de la conduite. De série, les sièges arrière ont disparu. Ils peuvent revenir... en option.
Sens pratique
Hormis le plancher culminant 20 mm plus bas que dans une Carrera S, l'accès à bord à l'avant ne cause pas de souci, grâce à la large ouverture des portes et à une hauteur sous le pavillon acceptable. Grâce à la finesse des montants de pare-brise, la visibilité vers l'avant et de trois quarts avant est bonne. Avec 310 l de volume cumulé, le coffre permet d'envisager des escapades plus longues qu'un simple week-end. L'équipement de série se montre globalement complet et la finition, sans reproche.
Budget
À107.000 euros, soit près de 6.500 de plus que pour une Carrera S normale, la GTS n'est pas donnée. Elle justifie en partie son prix par une richesse d'équipement légèrement revue à la hausse, par son moteur plus généreux et sans doute aussi par son exclusivité, qui risque d'en faire un «collector» pour les passionnés. C'est sans doute pour cela qu'elle devrait garder sa cote sur le marché de l'occasion. Mais ce n'est pas une raison pour proposer certaines options à des prix délirants...

Conclusion / Porsche 911 Carrera GTS

Si la GTS est un cadeau d'adieu, il est diablement bien emballé ! Et la nouvelle génération aura fort à faire pour faire au moins aussi bien. Mais les ingénieurs de Porsche sont passés depuis longtemps maîtres dans l'art de décliner un modèle dont les origines remontent à 1964, avec la première 911 ! Et si, au fil du temps, seuls quelques vrais spécialistes dans le monde sont capables de faire l'exégèse d'une quantité invraisemblable de modèles, il faut bien avouer que rarement l'un d'entre eux nous a déçus. C'est encore le cas de cette GTS, homogène, efficace, plaisante au quotidien comme sur un circuit et dont l'appellation même est un clin d'oeil à la magnifique 904 GTS de... 1964. Une manière élégante de boucler la boucle.

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