En bref
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La dynamique
Moins puissant, mais plus efficace, le groupe hybride maintient grosso modo les performances, mais le V6 donne trop de voix dans les phases transitoires. La transmission Multistage accroît l’agrément, mais pas le confort (trop d’à-coups). Sans être dynamique, le comportement est ce qu’on est en droit d’attendre: sain, stable et efficace. Le dosage des freins est compliqué, car la puissance déboule sur une courte course, comme pour toutes les hybrides Toyota/Lexus.
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Sécurité
Equipement de sécurité complet: régulateur actif, freinage automatique, alertes de trafic venant par l’arrière et par l’avant, lecteur de panneaux, affichage tête haute ou encore le Lexus CoDrive, qui aide à suivre la bonne voie. L’assistant de freinage opérant pendant un stationnement répond aussi présent, à l’instar du moniteur de vision à 360°. Par contre, Lexus ne propose pas encore de fonction autonome dans les embouteillages.
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Confort
La suspension met à l’abri des déformations, mais pas encore autant que chez Mercedes ou Tesla, qui utilise sa suspension pneumatique plus pour ajuster la hauteur de caisse et faciliter l’accès que pour le confort. Exceptionnels, les sièges avant font figure de référence quand ils ont tous les réglages et la fonction de massage. L’habitabilité correcte à l’avant, exceptionnelle à l’arrière, surtout avec les sièges quasi transformables en couchette.
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Sens pratique
La LS s’utilise comme n’importe quelle autre berline. Certes, elle est imposante, mais malgré ses formes originales, la visibilité périphérique est correcte du fait des caméras scannant les alentours à 360°. Les espaces de rangement suffisent globalement, mais le coffre, non modulable, reste petit. Malgré quelques détails, la finition reste soignée.
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La connectivité
Lexus pourrait nettement mieux faire à ce chapitre. Certes, les fonction essentielles sont de la partie, mais la facilité d’utilisation est entravée par ce «trackpad» fonctionnant comme une mauvaise souris. La qualité sonore est évidemment excellente avec le système Mark&Levinson. Les services en ligne existent, mais semble encore limités. Pas de connexion Apple CarPlay ni Android Auto, Lexus y reste allergique.
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Budget
Le prix est désormais au niveau de celui des Allemands, encore que le Japonais garde une petite avance en équipement. Mais cela reste de l’hybridation simple... Bref, la LS est bien positionnée, mais surtout pour ses versions haut de gamme, de 20.000 à 30.000 € moins chères que les allemandes, en contrepartie d’une personnalisation moindre. Il lui reste sa différence et son excellente fiabilité chaque année (re)prouvée par les enquêtes J.D. Power.
Lexus revient avec une cinquième génération de LS qui pousse toujours plus loin le culte de la perfection, que ce soit pour l’équipement, les technologies embarquées ou la sellerie – absolument parfaite. Cela dit, alors que les précédents modèles nous avaient séduits, on garde comme un goût d’inachevé avec cette 500h, qui pèche par un confort de suspension perfectible, une insonorisation mécanique moyenne en charge et une transmission Multistage qui, bien qu’elle améliore l’agrément, dégrade le confort. Un bilan mitigé, donc, qui justifie mal le tarif. D’autant moins que la concurrence – pour l’heure réduite à la BMW 740e en attendant les A8 E-Tron et Mercedes 560e – propose la technologie de l’hybridation rechargeable à un prix pas si éloigné.
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