En bref
-
La dynamique
Pari osé que celui de ne proposer qu’un ensemble mécanique hybride, mais pari réussi dans le sens où celle-ci ne fait que renforcer le caractère atypique de cette citadine aux allures de monovolume. Profitant du moindre électron qu’elle génère, la Jazz se laisse facilement mener en douceur, en souplesse et en silence. En ville ou sur les axes secondaires, le plaisir de conduire est au rendez-vous, bien plus que sur les voies rapides ou l’on se sent moins à l’aise.
-
Sécurité
Honda frappe un grand coup en proposant pas moins de 10 airbags de série sur sa nouvelle Jazz. Au-delà des classiques coussins frontaux, latéraux avant et rideaux, le constructeur rajoute ainsi des coussins latéraux pour les passagers arrière, un airbag de genoux pour le conducteur et un inédit airbag central, fiché entre les sièges avant (dans le dossier du siège passager) pour une meilleure protection du conducteur et de son passager principal. Bien vu !
-
Confort
Honda a revu la structure de ses sièges avant. Ceux-ci sont plus confortables et soutiennent mieux. En plus d’être impeccable, la position de conduite a été pensée pour convenir à tous les gabarits (large amplitude de réglages). À l’arrière, la Jazz reste étonnamment spacieuse pour son gabarit. Comme toujours chez Honda, l’ergonomie n’a pas été négligée. C’est particulièrement vrai au niveau des commandes et des rangements bien pensés.
-
Sens pratique
Le coffre n’est pas spécialement généreux (298 l) mais il est modulable. Les dossiers de banquette se rabattent en un tournemain et l’on dispose alors d’un bel espace quasiment plan – une petite marche à la jonction du plancher et des dossiers trahit juste la présence de la batterie – de plus de 1,5 m de profondeur. Comme auparavant, la Jazz conserve aussi ses Magic Seats à l’arrière : leurs assises sont relevables pour permettre le transport d’objets hauts ou longs.
-
La connectivité
La radio et l’interface Bluetooth sont de série. Le système Honda Connect est lui aussi intégré dès le deuxième niveau de finition (Elegance) mais il faut monter d’un cran (Executive ou Crosstar) pour bénéficier de la navigation. Merci Honda d’avoir gardé des vrais boutons pour la gestion du volume audio et de la sélection des titres (précédent/suivant). Merci aussi pour le rebord qui permet de poser le poignet lors de la manipulation de l’écran tactile.
-
Budget
Avec un prix d’attaque de 21.800 €, la Jazz n’est pas ce que l’on pourrait appeler une citadine «bon marché». Cela dit, si on la compare avec d’autres hybrides de même gabarit, elle reste concurrentielle. Plutôt que de se fixer sur les 5,0 l/100 km relevés sur l’ensemble de notre essai durant lequel nous avons dû parcourir pas mal d’autoroute, mieux vaut prendre en compte les 3,9 l/100 km relevés sur un parcours urbain, un environnement nettement plus adapté.
Maligne à plus d’un titre, la Honda Jazz reste bien pensée et attachante. Le fait qu’elle ne soit plus disponible qu’en une seule version hybride ne fait que renforcer son caractère ! Moins taillée pour les grands axes que pour la ville ou les petites routes secondaires, elle s’apprécie essentiellement pour ses aspects pratiques, le plus souvent en douceur et en silence tant elle sait faire bon usage du moindre électron qu’elle génère elle-même. Au-delà du style plus affirmé, l’attrait de la version Crosstar par rapport aux autres plus «classiques» est moins évident, surtout au regard du tarif.
NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!