7 photos

En bref

Mécanique
Si le 2.0d donné ici pour 163 ch n'a pas franchement évolué d'une génération de modèle à l'autre, il reste toujours l'un des plus doués. Bien rempli dès les plus bas régimes, il a aussi de l'allonge et peut désormais s'adapter aux humeurs de son conducteur grâce au Driving Experience Control. La boîte manuelle étagée pour soigner le bilan écologico-économique reste agréable à manier. La sobriété de la 320d est quant à elle étonnante, avec un relevé moyen de 6,8 l/100 km.
Tenue de route
Découplée de la transmission (le propre de la propulsion), la direction est précise et idéalement calibrée. L'assistance électrique ne gâche rien des sensations, le volant est toujours consistant et informatif. La suspension de base remplit correctement sa tâche, même si les plus exigeants lui reprocheront un certain «lâcher prise» à la limite. Le gain en stabilité compense un peu l'agilité perdue en courbe (en partie du fait de l'allongement de l'empattement).
Sécurité
La nouvelle «3» revendique une dotation sécuritaire classique (6 airbags, ESP...), mais peut recevoir quelques aides intéressantes comme l'aide au maintien de bande, la surveillance des angles morts ou le dispositif de préparation active à une collision. La Série F30 n'étant pas encore passée par l'Euro-NCAP, on se contentera de rappeler que le modèle précédent était déjà détenteur du score maximal. Un bon point aussi pour les guides Isofix sertis directement dans la banquette.
Confort
Bon sur les revêtements moyennement ou peu dégradés, l'amortissement peine un peu à isoler l'habitacle des gros chocs. L'insonorisation est plutôt réussie, le confort et le maintien des sièges (du moins ceux de notre Sport) aussi. Attentive à son conducteur, la nouvelle Béhème soigne autant sa position au volant que l'ergonomie. Les habitués de l'hélice ne seront pas perturbés, les autres s'y feront très vite. Toutes les «3» reçoivent désormais la climatisation à régulation automatique.
Sens pratique
Le coffre augmente de 20 l, passant désormais à 480 l, dans la moyenne de la catégorie. En option, les dossiers de banquette restent rabattables 40/20/40. Non contente d'offrir plus d'espace à ses passagers arrière, la Série 3 soigne aussi ses accès. Plus nombreux, les espaces de rangement sont en outre mieux répartis et plus logeables que dans le modèle précédent. La finition reste quant à elle de haut niveau, même si l'on regrette parfois l'une ou l'autre faiblesse du côté des incrustations.
Budget
À 34.350 euros en version de base, la 320d est 900 euros plus chère que celle qu'elle remplace. Mais elle est mieux équipée à la base et bénéficie d'emblée d'une valeur de revente probable plus élevée. Comme toujours chez BMW (et les autres constructeurs européens), la tendance n'est pas à la générosité sur la garantie : 2 ans, rien de plus ! L'échéance des services reste quant à elle rythmée par un indicateur actif, prenant en compte l'utilisation réelle de la voiture. Un excellent système.

Conclusion / BMW 320d

Plus spacieuse, plus performante tout en restant étonnamment sobre pour une berline de ce gabarit, la nouvelle BMW Série 3 s'est bonifiée. Au volant de la 320d, on est toujours assuré de prendre du plaisir - voire de se sentir gratifié - quel que soit l'itinéraire envisagé. Et même si, d'une génération à l'autre, la bavaroise s'est quelque peu assagie en comportement, elle fait toujours partie des berlines Diesel les plus dynamiques de sa catégorie.

Lire la suite? Téléchargez GRATUITEMENT l'essai complet!