Essai détaillé / Mercedes SLK 55 AMG
Engagé durablement en F1, Mercedes le confirme en produisant la SLR- McLaren, monstre de puissance et de carbone. Mais surtout, en proposant une réplique de cette automobile d'exception sous les traits d'un gentil coupé-cabriolet abordable. Gentil, le SLK
- Avis Rédaction /20
Si certains constructeurs considèrent la compétition, et la F1 en particulier, comme une mode passagère ou une nécessité ponctuelle, Mercedes est de ceux qui s'y engagent dans la durée. Le bouclier de sa gamme AMG le rappelle jusque sur le break Classe E, en suspendant le spoiler inférieur à une paire de moustaches de poisson-chat. Comme le coupé SLR-McLaren, le coupé-cabrio SLK va plus loin, avec son rostre en forme de
museau de monoplace. Ça, c'est de la cohérence! Si McLaren s'occupe des F1 et SLR, c'est AMG qui se charge du reste, dont le moteur dudit SLR. Désigné pour jouer les pace-car en grands prix, le SLK évoque clairement une F1 avec son museau acéré. Et cela, tel qu'il sort de l'usine Mercedes. Quand il jaillit de l'antre du sorcier, c'est encore plus flagrant. Ce mini-SL 55 (ou 65) AMG s'avance derrière un bouclier fendu sur les côtés par de larges ouïes d'extraction de l'air chaud. Le moteur reçoit en effet un radiateur d'huile. Tout comme le différentiel, car, s'il convient
d'évacuer les calories produites par 360 ch, il faut aussi encaisser sans fondre 510 Nm propices à faire bouillir le «pont» arrière comme une vulgaire friteuse.
Dans cet article : Mercedes-Benz, Mercedes-Benz Classe SLK
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