Essai Infiniti Q50S Hybrid | Moniteur Automobile

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Avis Rédaction 15.52 /20

La Q50 constitue l'offre d'entrée de gamme. Elle a été dévoilée en début d'année à Detroit pour enfin débarquer en Europe. Longue de 4,80 m, elle joue dans une catégorie inférieure à celle de la M (entre-temps rebaptisée Q70) et succède en fait à la berline G (dont les versions Coupé et Cabrio s'appellent désormais Q60). De feue la G, la Q50 reprend de nombreux éléments techniques, tout en les ayant fait profiter d'une cure de modernisation. Le groupe motopropulseur de la Q50S Hybrid (l'hybridation est une autre nouveauté à ce niveau de gamme chez Infiniti) a été repris dans son ensemble de la Q70 (donc, l'ex-M35h). Il se compose d'un V6 3,5 litres atmosphérique de 306 ch et d'un moteur électrique asynchrone de 68 ch fonctionnant en parallèle. L'ensemble est relié à une boîte automatique à 7 rapports. Comparés aux dessous de la Q70, ceux de la Q50 sont plus compacts, mais reposent sur les mêmes principes: des doubles triangles à l'avant et un essieu multibras à l'arrière. Les principales nouveautés sont un dispositif de freinage très généreusement dimensionné et, surtout (première mondiale), une direction à assistance électrique "drive by wire", donc dépourvue de liaison mécanique entre le volant et les roues.