Essai détaillé / Hyundai i20 1.2 84

C’est non sans une pointe de surprise que nous apprenions, en août 2014, l’imminence d’une succession à la Hyundai i20. «Déjà?», pensions-nous, mais ce serait oublier le dynamisme régnant dans le bouillonnant segment B et, aussi, la soif de conquête de Hyundai. Par ailleurs, notre étonnement découle de sa plastique 100% neuve et visiblement plus chic, sans comparaison avec la bonne bouille de la première i20. Hyundai choisit la voie de la qualité et du bien-être par le biais d’arguments puisés dans les segments supérieurs, à commencer par une habitabilité généreuse et des équipements inédits s’agissant du segment B. Quel chemin parcouru depuis la Getz de 2002, à laquelle Hyundai a laissé 7 années pour placer ses billes et ensuite, en 2009, présenter la première i20. En 2012, un restylage – et sans doute aussi l’engagement du modèle en WRC – dope sensiblement l’aura de l’i20 qui, imperturbablement, se vend un peu mieux d’année en année. En Belgique, les statistiques d’immatriculations 2014 sont implacables: l’i20 est devenue la seconde petite polyvalente asiatique la mieux vendue, derrière la Yaris (jouissant de son moteur hybride), mais nettement devant certaines européennes (Ibiza, Fabia). Respectant une stratégie bien huilée, la nouvelle génération vise à présent le haut du panier, occupé par les stars franco-allemandes. Si elle est ici testée en version 5 portes, vous en avez peut-être déjà aperçu au salon de Bruxelles la très sympathique variante Coupé 2 portes, qui servira de base au prochain monstre de rallye de Hyundai, conduit par nos compatriotes Thierry Neuville et Nicolas Gilsoul. L’i20 entend bien faire parler d’elle en 2015.