- Avis Rédaction 16.00 /20
S'il fallait donner crédit à la phallocratie rampante des gus qui portent le Cavallino en médaillon sur leur gourmette, la California serait la toute première Ferrari pensée pour les «bonnes femmes». Nullissime, cette réflexion a au moins le mérite de nous faire sortir de nos gonds. Bien sûr, les Californiennes vont l'adorer, parce qu'elle est surpuissante et au moins aussi facile, conciliante - douce et docile - à conduire qu'une Mercedes SL ou, pour rester dans le créneau des coupés-cabriolets de haut de gamme, qu'une confidentielle Cadillac XLR. En clair, ces zozos misos lui reprochent ses qualités: une boîte automatisée parfaite sous tous rapports; un châssis équilibré posé sur une suspension particulièrement amène; un habitacle spacieux, un cocon abrité des turbulences à plein ciel; un coffre toujours utilisable et un sens pratique inusuel à Maranello. Ces points forts font de la California la Ferrari la plus sensée. Donc la moins déraisonnable, la raison ne chassant pas une âme que l'on peut apprécier au quotidien, sans la mythifier. Tant qu'à pousser l'idée plus loin, nous préférons la savoir entre les mains d'un sacré bout de femme plutôt que «pilotée» par un mecton falot.
- Confort de conduite
- Boîte robotisée dual-clutch hors pair
- V8 de Ferrari expansif et tout en sons
- Suspension étonnamment filtrante
- Motricité et freinage de haute tenue
- Rigidité structurelle sans faille
- Poids (par rapport aux autres Ferrari)
- Conso élevée pour une «injection directe»
- Petit roulis plongeant en virage
- Installation audio assez quelconque
- Petits détails agaçants (lève-vitres, ..)
- Direction précise mais un peu légère
Dans cet article : Ferrari, Ferrari California
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