Essai comparatif / BMW 730d face à l'Audi A8 et la Mercedes Classe S 350d

D’où qu’elle vienne, la berline de prestige – aussi appelée limousine lorsqu’elle peut s’envisager avec chauffeur – est un modèle annonciateur de nouvelles tendances, une espèce de vitrine technologique qui montre le savoir-faire d’un constructeur et laisse souvent présager du style ou du contenu technique des modèles à venir au sein de la gamme. On pourrait ici retracer tout l’historique de la Série 7, en énumérant tous les équipements innovants que le modèle a mis à l’honneur... mais il nous faudrait alors tripler la liste et préciser aussi ceux apportés par l’Audi A8 ou la Mercedes Classe S, ses rivales historiques. Plutôt que de nous attarder sur les discours, forcément circonstanciés, des constructeurs au sujet de ces mannes d’innovations – 62 pages de dossier de presse dans le cas de la bavaroise, tout de même – nous avons préféré mettre la dernière Série 7 à l’épreuve, en gardant bien entendu à l’esprit qu’à ce niveau de gamme, BMW se devait évidemment de faire mieux… mais aussi et surtout d’en faire plus que ses concurrents. Au risque de frôler l’inutile ou de sombrer dans la démesure, comme il n’est pas rare de le voir dans cette catégorie. Laissons dès lors les V8 et V12 prestigieux de côté pour nous concentrer sur les versions 6 cylindres «d’accès» en Diesel, 730d dans le cas de la BMW, 3.0 TDI pour l’Audi A8 et 350d pour la Mercedes Classe S, toute retenues ici avec la transmission intégrale.