Dans le sillage du C-HR, et du renouvellement du Land Cruiser (lire ici notre essai), Toyota renouvelle de fond en comble son SUV historique, le RAV4 lancé en 1994. Celui-ci en est à sa cinquième génération et il sera commercialisé au premier trimestre 2019 en Europe. Pas pour tout de suite donc tout comme son confrère aussi renouvelé et désormais hybride, le Honda CR-V.
TNGA
Il va de soi que cette nouvelle génération est construite sur la plate-forme modulaire de la marque, la TNGA, ce qui apportera un plus en matière de rigidité, de confort et de comportement, mais aussi de facilité d’intégration des organes hybrides. Toyota annonce d’ailleurs deux nouvelles motorisations dont une hybride associée à un 2,5 litres.
Enfoncer le SUV
La RAV4 de nouvelle génération est plus SUV que jamais dans sa présentation. Il se caractérise notamment par une garde au sol rehaussé, mais aussi par des lignes plus personnelles et angulaires. De ce strict point de vue, Toyota essaie donc de rajeunir son image. L’engin accuse aujourd’hui 4,6 m de long soit exactement la même longueur que précédemment. Les portes à faux sont en revanche raccourcis alors que l’empattement s’est allongé de 3 cm. La largeur progresse aussi à 1,85 m, soit 1 cm de plus que précédemment. De quoi lui offrir une assise lus solide sur la route. Toyota annonce que la modularité évolue avec notamment une banquette rabattable plus facilement et un double plancher de coffre.
2 litres et 2,5 litres
Le nouveau RAV4 sera décliné avec deux motorisations annoncées plus économes en carburant, mais aussi plus puissantes. L’hybridation se marie ainsi toujours avec une plus grosse cylindrée qui passe de 2,4 à 2,5 litres tandis que l’autre moteur sera un 2 litres essence (non hybride donc), sans doute celui qui équipera l’imminente Auris. Ce dernier moteur sera proposé autant avec une boîte manuelle qu’une automatique. Côté transmission, pour la version hybride, Toyota aurait mis au point un nouveau système d’entraînement qui mettrait à profit un second moteur électrique qui entraîne les roues arrière en puisant son alimentation dans le système hybride. L’avantage ? Moins de perte d’énergie et une transmission intégrale plus efficace.
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